levé tôt. grondement de la rivière, aurore se pointant dans la cabanne ( dormi dans les arbres ... vous montrerait ).
But de la journée: voir une église Georgienne ( private joke non Georgeonesque, cela serait certainement bien différent...) à Ischua.
Au guichet: pas de bus avant 19h ce soir. 35km à parcourir.
Essayer le stop. Concert de klaxon. Qu'est ce qu'ils signifient ? Quel signe faire ?
Le stop ne marche pas. Continuer à pied. enfin un bus s'arrete. Me pose plus loin. Marcher 5km.
S'arreter dans un café, posé là, on ne sait pourquoi.
Refuser d'acheter une bague authentiquement georgienne.
Demander la direction. Tenter de se faire comprendre par 6 turques goguenards et monolingues. Ne pas y arriver. Se faire offrir le thé et un bout de papier avec des instructions précieuses. Mais incompréhensibles.
Partir. Se faire prendre en stop par un père et son fils. Au milieu de nulle part, se faire poser, et s'entendre dire. "C'est là, c'est là ! "
Demander à une vielle son chemin. Faire quelque mètre ensemble.
Elle s'arrete, montre sa gorge, se met à pleurer.
Ne pas savoir quoi dire lorsqu'on maitrise à peine boujour et merci, lorsqu'on ne peux regarder les femmes dans les yeux.
Suivre le chemin. Où va t il ? Il monte, monte et s'arrete.
Rocaille déserte.
Croiser un chien loup. Enorme. Se regarder. Le voir fuir. Se sentir soulagé. Se demander quelle tete on a quand meme.
Retrouver une route. La suivre. Voir la ville et se dire qu'elle est loin. Chaleur incroyable. Monter quand meme.
entendre le bruit d'une voiture. une jeep ? ici ? des suisses... de lozanne. Réapprendre le francais. Visiter l'église ensemble [ superbe ]. Redescendre. Retrouver la vielle. Larmes séchées. Son vieux avec elle. La remercier du racourci. se faire serrer dans ces bras.
Repartir. retourner au café.
A peine avoir le temps de dire que c'était bien beau [ guzel ], qu'il faut que je me dépeche si je veux trouver un bus.
Les voir heler une voiture passante et me dire d'y aller. redire bonjour au père et au fils de la dernière fois qui ont fait demi-tour. Rouler à toute allure. Déraper parfois.
se faire poser au milieu de nulle part. Marcher, marcher.
faire signe à un bus. [ se planter fiers droit face au véhicule, lever la main à l'horizontale et la baisser verticalement plusieurs fois .] .
Se faire ramener à la maison ( après un changement tout de meme )
Etre un poil fatigué.
http://nicolas.dapzol.free.fr/photos/MVI_2332.AVI
samedi, mai 06, 2006
just a perfect day...
Publié par nico à 7:35 PM 6 commentaires
note
se souvenir de la nuit à Erzorum.
Du controle par les militaires, la nuit. " it 's a secured area, show me passport"
de l'école maternelle qui était une maison de correction. barreaux aux fenetres. barbellé sur les murs extérieurs.
se souvenir que l'école était fermé lorsque tu es arrivé. que tu as fait le mur. que tu t'es caché dans les fourrés parcequ'un homme passait, que tu n'en menait pas bien large....
se souvenir des enfants à la fenetre.
conversation impossible. à travers les barreaux mimes... gestes..
eux appelant mon camarade lutteur.
moi les remerciant en silence.
Publié par nico à 7:30 PM 6 commentaires
question.
Quand nous aurons enfin étripé tous les footeux du monde, de quoi parlerons nous en pays étranger ?
Publié par nico à 7:27 PM 3 commentaires
Trajet Erzurum --> Yusufeli
vallée serrée. Sillon courant dans la montagne. Juste l'espace d'une route. A peine.
Falaise immense immense, rochers ocres torturés érodés brassés lacérés. Enchevetrement de pierres lourdes sur de fragiles éboulis.
et la musique nous berçant...
http://nicolas.dapzol.free.fr/sons/VOICE/VOC029.MP3
Publié par nico à 7:25 PM 0 commentaires
Séparation
séparation d'avec mon p'tit groupe de lutteur... Tous un peu ému. Etrange cette amitié sans mot.
Etrange aussi cette générosité pleine. ( myriade de carnets nécessaire pour lister les services, cadeaux prodigués, donné sans demande, sans attente non plus. )
J'en reste stupéfait. Merveilleusement stupéfait.
je pars pour quelque jours.
je les retrouverait bientot.
Publié par nico à 7:21 PM 4 commentaires
le championnat...
concert cacophonique d'enfant par dizaine autour de moi. Animal de foire ? peut etre... animal joyeux en tout cas. Turque et Anglais mélés. Nom de footballeur francais égrennés.
Rire de tous.
http://nicolas.dapzol.free.fr/photos/MVI_2294.AVI
http://nicolas.dapzol.free.fr/photos/MVI_2295.avi
http://nicolas.dapzol.free.fr/sons/VOICE/VOC027.MP3
note pour un prochain voyage:
s'interresser au foot.
Publié par nico à 7:14 PM 4 commentaires
attente...
Nous attendons encore sur la pelouse du grand stade.
Stade perdu, au béton cru soviétique. sommets enneigés nous encerclant.
Ce que nous faisons ici ? je n'en sais rien. Je crois que je m'en fous complètement.
Publié par nico à 7:09 PM 3 commentaires
pesé !
dans le stade de la ville, sous le regard mélancolique d' Ataturk et du drapeau, on attends...
on attends qu'un des petits maigrisse. c'est l'heure de la pesée pour le championnat de lutte.
il nous reste 100 g à attendre...
il parait que c'est 20 minutes.
Publié par nico à 7:04 PM 5 commentaires
"Don't worry they're just fascit"
Mon ami, le lutteur m’a fait rencontré 2 de ses amis.Autour d’un verre de thé, ils ont discuté dans un Turc animé de mon cas, pendant ¾ heures ( que ca parait long ces moments là ... ) . Me montrant du doigt de temps entemps. Moi, me taisant souriant, potiche docile. Essayant en vaint de lire sur ces visages qqs signes intelligibles. Par signe ses amis me demandèrent en riant pourquoi je faisais un détour pour aller en Iran....
Lorsque nous repartimes, et que j’interrogeais mon lutteur sur les propos tenus, il me dit « Don’t worry they are just fascit ! »Du coup je me suis laissé conduite au hamam mais ca c’est une autre histoire...
Publié par nico à 6:24 PM 4 commentaires
vendredi, mai 05, 2006
rencontres ....
Une troisième plus joyeuse...
Dans le bus, 3 gamins joues à m’épier et s’essaye à quelques questions en anglais dont les réponses leur échappent totalement.
Au bout de quelques temps, un gros bonhomme ( quelque chose comme Ponchérélo mixé avec un loukoum) vient s’assoir à mes cotés.
Cahin-caha pendant le trajet nous tentons de comprendre quelque chose à nos foutues vies avec notre anglais bien rudimentaire...
Comme le trajet est assez long ( 16h ), nous avons un peu de temps. Il est communiste mais vote libérale et m’assure que les cocos ont fais 101% des voix aux dernières élections. Il emmene avec lui 3 gones à un championnat de lutte Turquo-romaine.
Il a un sourire immense une générosité sans pareil dans le regard, une soif de vivre et de partager singulière.
Ah ! ces beaux réveils en plein milieu de la nuit pour me montrer un film turc ou me faire gouter une patisserie inconnue !
Est ce ma coupe étrange ou mes cernes de 2 jours, mais il me prend sous son aile, sans vraiment que j’ai mon mot à dire : on ne lui résiste pas. Il m’offre le repas du soir et me propose de me trouver un hébergement pour la nuit prochaine...
Nous nous balladons dès lors tous les 5. Moi et mes 4 lutteurs. Avec son charisme incroyable, on rentre de partout. Il a un bagou terrible. Nous, on ne se parle pas beaucoup. Quelques mots. Des impressions. Des idées en peu de mots. On ne se parle pas beaucoup. Mais on se marre bien. Un des enfants ( je vous les présenterai plus tard ) , m’a offert ( avec ces économies ) une casquette bleu assez moche . Je reste très fiers quand je me ballade avec . et je la quitterai pour bien peu de chose au monde...
musique de bus:
http://nicolas.dapzol.free.fr/sons/Keren%20Ann%20-%2001%20-%20Not%20Going%20Anywhere.mp3
Publié par nico à 7:21 PM 0 commentaires
rencontres ....
En attendant le bus, hiers ( y'en a marre d'istanbul trop de bruit, trop de raki ), un jeune mendiant d'une dizaine d'année, poisseux, le visage fermé, viens me voir.
Le seul mot anglais qu'il semble connaître est "money". et devant mon refus un peu là, il entreprend de me fouiller ... Du coup, j'entreprends de lui apprendre les bonnes manières notamment qu'on ne fouille pas son prochain comme ça. je commence par le francais, langue des bons usages. Démarche peu productive.
" s'il vous plait, "money" ".
alors j'essaye de fuir, l'attends, me cache derrière un poteau. on tourne autour. je m'arrete et à mon tour le pourchasse... Epuisé tous deux, on s'arrete un peu.
Je lui montre le bonjour vénissian. il me montre le karaté. On se prend en photo. Il me chante une chanson. Je lui fais faire l'hélicoptère ( c'est ma botte secrète ). Je crois qu'il ne résite pas. Plusieurs fois après, lors de nos inoffensives baguarres, il tombe dans mes bras et attends. Il rit. c'est la première fois depuis que je l'ai rencontré.
Je suis touché.
On se repose encore un peu. ...
Mais ne veux pas de mes gateaux et veux de l'argent encore.
c'est alors que dans un demi-sourire, il me montre son entre jambe et me dit simplement " money ?".
Vertige. Effarement. Un peu de terreur aussi.
Je ne saurai jamais ce qu'il y avait dans ce demi-sourire.
http://nicolas.dapzol.free.fr/sons/VOC020.MP3
et la photo qu'il a pris...
Publié par nico à 6:41 PM 0 commentaires
rencontres ....
si la quatrieme regle du voyageur est de s attendre un tant soıt peu a l inconnu, ben là le service fut complet...
rencontre 1/3
Hiers soir pour ma première soirée en quete d'un restaurant qui ne soit attrape ni touriste ni toursita, je fis la connaissance ( les termes de cettet rencontre reste encore bien obscure, une histroire d'heure, me semble t il ) d'un jeune chypriote-turque du nom d'Haron ( enfin c'est plus lui qui fit ma connaissance ).
Lui, la trentaine hirsute, un long costume noir, bien coupé. Des yeux verts tirant vers le rouge. et une chemise verte à fleur ayant de toute évidence appartenu à un fan des sixties. Bref entre un étudiant trop classieux et un mafieu de seconde zone.
Pour répondre à ma quete mystique, il me propose de l'accompagner dans un lieu totalement inconu qu'il connait bien. Etait ce l'heure, était ce ma lassitude voyez vous j'ai douté un instant de ces intentions... Mais une toute volontaire confiance en la bienveillance statistique de l'Humanité m'a fait cheminé à ses cotés.
Le chemin fut long mais le restaurant finalement chic et copieux voir bon [ tout de meme étrange ce plat unique de Kebab ].
Notre conversation touran vite un peu en rond. Lui, homme d'affaire en textile, moi... Lui, guettant le moindre collègue, n'écoutait que peu mes questions sur les moeurs turques...
Heureusement le piment et nos réactions bien disparates nous firent rire de bon coeur.
Du coup, après ce bon repas, j'étais d'excellente humeur. A mon insu, il paya la note. Je lui proposai d'aller boire ce fameux mélange raki-bière dont il m'avait tant parlé...
La nuit était belle, nous cheminions ensemble assez joyeusement.
Un homme tout à coup l'arreta. lui dit oui, je ne dis rien.
Descente dans un escalier brillant. Titanesque personne nous fouillant.
Où sommes nous ? pas de réponse. Nous poussons une porte. Descente encore. Quelques marches.
Un autre homme ( combien sont ils ? ) ouvre un porte à double battant.
...
Stupéfaction....
Silence...
Devant moi une salle plongée dans une demi-obscurité.
Lumière rougie. banquette de cuir.
Scène au centre. scène de dalles blanches lumineuses. Musique forte trop forte pour ne pas être étrange. Et au centre ces filles elles attendent quoi ? Elles ont l'air de s'ennuyer. Parfois une va danser un instant puis se rassoit.
Je reste stupéfait, ne voulant trop comprendre. L'énergie de mon camarade a raison de mes réticences. "let's drink a beer and then go"
Quelques instant plus tard, nous voici attablé bière et raki, hors d'oeuvre trop salé. Finalement c'est plutot marrant.avec l'alcool et ces hors d'oeuvre on se croirait dans un roman russe.
voila t-y pas que 2 jeunes filles viennent s'assoir à nos cotés et nous demande légères, "Heeeeeelo what's your name ? ".
what's that ? dis je en me tournant vers mon camarade... " nothing, it's just for talking ."
ben si on parlait comme ça par chez nous, je connais un grand nombre qui aimerai discuter...
Voyant mon refus obstiné, l'énorme et froid colosse de l'entrée s'approche, se penche vers moi. Son ombre est immense... " quoi , elle vous plait pas ?, vous voulez changer ?"
moment de flottement.
Me sortant de ce guepier par une pirouette ( c'est une image ), nous eumes droit à une bouteille de raki dont le prix peu discutable nous laissa un gout amer, et une envie de déguerpir rapidement.
Si la fierté était pas de mise, dans cette endroit, un souvenir fort y reste attaché.
Etrange endroit tout de meme, où tout n'est que théatre et illusion ( les filles-femmes n'était là que pour discuter ) . Il faut une sacré soif d'aveuglement pour payer pour ce décor et le croire vrai.
Il doit falloir un sacré désespoir aussi.
Certains se payent des slows romantiques et mièvres. ( il faut voir ça ! )
( je parle pas des filles, j'en sais rien... )
note de fin...
au mur, y'avait une peinture criarde de la muraille de Chine ! sacré symbole non ?
http://nicolas.dapzol.free.fr/sons/03.%20Est-ce%20ainsi%20que%20les%20hommes%20vivent.mp3
Publié par nico à 6:02 PM 4 commentaires
jeudi, mai 04, 2006
bon clavıer en arameen ancıen... et pas de temps ce soır...
je doıs rentrer a l ecole maternelle ou je loge ce soır.
en plus demaın le leve sera tot. ıl y a une competıtıon de lutte greco-romaıne que je ne peux louper.
cecı n a, je saıs, aucun sens. maıs en auras tantot lorsque j auraı trouve un peu plus de tps pour vous conter ce quı m amene a rentrer a l ecole ce soır comme mon gout nouveau pour les lutteurs turques...
bonne nuıt
d erzurum ( eh ouı fınıs ıstanbul...)
Publié par nico à 8:04 PM 3 commentaires
au matın....
sı le "sultant hotel " ou je me trouve devaıt acceuıllır des sultans bıen dechus, ıls devaıent qd meme bıen se consoler a la terrasse de l hotel.
d un cote le bosphore et la corne d or sont baıgne ce matın par une lumıere rasante. Splendıde
De l autre ste sophıe la vıelle fılle surplomble, de toute sa splendeur passe , fıssures et murs decrepıs , maıs toujours fıers la vıelle, surplomble dıs aı je, l encastrement des ruelles et des terrasses quı ne tarderont pas a s eveıller.
Publié par nico à 7:53 PM 0 commentaires
soır
comme dans chaque vılle du mondem ıl va etre l heure de l apero sur le bosphore....
pour l heure le marche aux poıssons est encore ouvert. les dernıers clıents se font chasser 0a grands crıs de mouettes rıeuses et affamees.
Les chalants eux se sont ınstalles sous d ımmenses parapluıes. Quelques guırlandes de lampes sont parsemees ca et la. Certaınes parfoıs fonctıonnent... De voır ces bedonnants et crıards marchands dans ce decors donne a l endroıt un cote enfantın magıque et precaıre...
Publié par nico à 7:44 PM 0 commentaires
mercredi, mai 03, 2006
C est long une journée de loisirs !
Dans l'istanbul obsure imprévisible, ma belle science de la perte de chemin a fait des ravages. maintes fois, je rebroussais chemin [ bonjour, ah excusez moi, je suis chez vous, ....enfin c'était marqué....bon ], mais au final la ville fut silloné et m'a épuisé. note: ne suivez jamais de minaret connu, ce n'est jamais le bon... Les yeux un peu trop plein des images nouvelles, et d'ailleurs la bouche aussi en feu d'avoir gouté un peu trop d'épice; et les jambes un peu lourdes... Je ne m'arrete que maitenant pour prendre quelques notes. Ce soir, je reviendrai sur l'ivresse des foules ici, et je tenterai de conter ste sophie et la mosquée bleu.
http://nicolas.dapzol.free.fr/sons/VOC019.MP3
Publié par nico à 10:06 AM 6 commentaires
notes en 3 points
- bien qu ayant une moustache assez ridicule, les Turcs sont sympas. Mon air hagard et ma mine endormie en ont appitoyé plus d'un venant spontanément à mon aide.En quelques heures, les 3 rencontres effectuées furent amusantes au possible entre ma débonarité et leur inénarable fierté. Mais je n'ai pas le temps de vous les raconter ici. plus tard peut etre...
- Vu le bosphore. l'aube avait l'élégance de pointé son nez ( le métro turc n'est pas un leve tot). Le bosphore, c'est un fleuve puissant, cerné de périphériques, de béton sale et de travailleurs pressés. et pourtant lorsque la lumière du matin s'éparpille dans la brume, elle y jette une douceur un p
eu miraculeuse... Il y avait ce silence terrible du matin: Personne ne trouve quelque chose à dire; et s étonne encore de cet instant. Les marins déchargent sans bruits les bateaux amarrés matinals. Seuls claquent le son de quelques mouettes et de talons aiguisés. Instant fragile impression que le temps s'arrete pour que le bruit et la fureur tardent à reprendre leur droit.
- Gouté Café Turc
ben c'est pas mauvais. Mais franchement à l'heure de la mondialisation, ne pas avoir découvert le filtre à café c 'est une vrai honte !!!
Publié par nico à 9:51 AM 4 commentaires
2h du matin aeroport d'istanbul
Le calme regne ici sur le carelage net et froid de l'aeroport. Sans savoir vraiment pourquoi, tous chuchotent, et les moindres mots prononcés se perdent dans l immensité du lieu.
Bah tous les aeroports se ressemblent surement. Meme froideur, meme policière oppression et meme envie d'en déguerpir rapidement.
Pour moi ce sera plus tard, il fait nuit. La découverte de la ville se fera avec l'aurore. Le reste de la nuit se fera ici...
bonne nuit
notes
les sieges d aeroport sont remarquablement bien fait, pour empecher toute personne avec un dos d'un seul tenant de pouvoir y dormir...
Publié par nico à 9:44 AM 3 commentaires
avion suite...
valse cotonneuse des nuages dans le soirs couchant. Magnifique.
La grisaille parisienne est bien loin. Les doutes se dissipent.
http://nicolas.dapzol.free.fr/sons/VOC015.MP3
Publié par nico à 9:42 AM 1 commentaires
en avant la musique !
Le hasard est parfois heureux, parfois moins. Le fait de tomber à coté des 2 personnes les plus bavardes de l'univers connu, lorsqu'on aspire à un peu de calcme, n'est pas ce qu'on peux appeller une bénédiction.
Par contre retrouver, pour commencer cette modeste ballade printanière, la voix du vieux serge emplit l'atmosphere d'un enthousiasme neuf.
[pour les amateurs de voix chevrotante ]
D'ailleurs profitant de la haute technologie Istanbuloise, je vous le mets ici et la
http://nicolas.dapzol.free.fr/sons/Serge%20Reggiani%20-%20Il%20Faut%20Vivre.mp3
http://nicolas.dapzol.free.fr/sons/reggiani%20-%20bonus-le%20temps%20qui%20reste.mp3
Pour la petite histoire, ce brave serge a enregistré cette dernière "chanson" à 85 ans un peu avant de mourrir, chose qu'il a remarqueblement faite par ailleurs..
Publié par nico à 9:32 AM 0 commentaires
l insoutenable légereté de l etre
et du sac... cinq kilos au total. Se dire qu'on a rien oublié. et qu'on a pris le nécessaire.
Essqyer d y croire aussi.
Publié par nico à 9:30 AM 0 commentaires
attente...
attente longue. Et pourtant tout s'enchaine si aisément; tout devient d'une réalité troublante.
Foule en attente déja un air d'être étrange,...étranger. Les hommes ont de larges et noirs costumes. Ils s'arborent une moustache fiers. Leurs femmes aussi d'ailleurs...
Publié par nico à 9:26 AM 0 commentaires
en route pour l aeroport
L aeroport s'approche: Les derniers ponts ont été coupés: plus de tél, plus de mèl: Etrange sensation. Aucune inquietude. Pourtant un immense vertige devant le parfait inconnu dont est fait demain, enfin tout à l'heure...
Comme une envie de se souvenir de chaque chose ici mais le regard est trop porté vers l'ailleurs. ( ailleurs où j'arrive à deux heures du mat; et je ne sais pas bien ce que je vais y faire à cette heure là; enfin ceci est loin )
Publié par nico à 9:22 AM 0 commentaires
coupé du monde
plus de telephone... oublie perdu ou volé ... comment croire que ceci est involontaire ?
Publié par nico à 9:15 AM 0 commentaires
comme un bruit de depart
http://nicolas.dapzol.free.fr/sons/clef.mp3
l'aurore s est point des le depart... le vent s est mis de la partie aussi balayant les dernieres bouffees de sommeil...
le voyage commence bien... le voyage commence !
Publié par nico à 9:12 AM 0 commentaires