a lahore, s'envolant du fort, au dessus de la ville, tournent en silence des dizaines d'aigles.
plongent sans raison entre les murs de la cité dans des cris alors retentissants.
leurs ombres couvrent mes pas.
samedi, juin 03, 2006
Publié par nico à 12:41 PM 0 commentaires
remarque:
s'endormir après une douche la porte ouverte sans couverture est une bien mauvaise idée dans un pays où le moustique a faim ( très faim )
Publié par nico à 12:25 PM 0 commentaires
lui "ca c'est la ville la plus chaude du pakistan, il y fait 51 degrés"
moi "heureusement qu'on ne s'y arrete pas, je mourrai sous de telle chaleur."
lui " là où on va il fait qd meme 48"
Publié par nico à 11:00 AM 0 commentaires
changer de pays.
tout désapprendre. tout réapprendre.
Revenir enfance et l'oeil neuf et les gestes maladroits.
Ne même plus savoir traverser la route.
Publié par nico à 10:44 AM 0 commentaires
....
Loin de nos europeennes cites, où le reve dévore les vies, ici c'est parfois la vie qui creve à ne pas pouvoir se réver.
Publié par nico à 8:31 AM 0 commentaires
dans la crypte
le petit garçon tente d'atteindre le cercueil. il est bien trop petit, n'y arrive pas... il se recule, fronce les sourcils. fait un pas en avant, se lance, l'attrape des 2 mains.
Battant des pieds en l'air, tirant fort sur les bras, serrant les dents, il se hisse, prend appui, un coude puis l'autre
et fait claquer sur le cercueil un baiser qui retentit dans la crypte entière.
---
dans la crypte, un homme pousse une mélopée de gorge vibrante.
Sous la douleur, son corps se contracte et son visage se plisse tant que ses yeux disparaissent.
Nous l'écoutons en silence.
seule, une femme pleure.
Publié par nico à 8:16 AM 0 commentaires
questions
"mais enfin, en france pourquoi vous ne jouez pas au cricket ?"
" vous savez que dans le monde , il y a 300.000 religions. et vous n'arrivez pas à en choisir une ?"
Publié par nico à 8:11 AM 0 commentaires
dans la série, je voudrai pas crever sans ...
[ se pencher à la porte d'un train en marche ]
c'est fait.
par contre, c'est quand meme incroyable de foutre des poteaux en plein désert...
Publié par nico à 7:50 AM 0 commentaires
lahore..
emanation étrange dans ces monuments antiques. Nous sommes en terre d'islam et pourtant tout y respire l'inde si proche.
la mosquée sans minaret central, sans chaire, aux écritures si dissimulées sous les arabesques, et la salle de prière ouverte aux 4 vents rappellent à s'y méprendre les temples hindous.
vue de l'esprit ?
Publié par nico à 7:39 AM 0 commentaires
etre une attraction c'est pas toujours désagréable.
mais dans un train où l'ennui est unanime,
ca devient un peu éprouvant.
Publié par nico à 7:35 AM 0 commentaires
"oui mes parents choisiront ma femme, ils me connaissent depuis 23 ans. ils savent ce qui est bon pour moi."
...
Publié par nico à 7:33 AM 0 commentaires
mercredi, mai 31, 2006
Trajet Queta - Lahore
Nous coulons avec une lenteur ferrovière des farwest grandiose.
Aux halletements du train répondent les cris des nomades.
Et tandis que la chaleur des wagons soufflant se mele à celle de la lande acceuillante,
nous pénétrons les territoires reculés dans la confiance et la douceur d'une relation établie.
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Discussion théologique avec Massah dans le train sous le soleil couchant.
il y a quelque chose de vraiment plaisant de le fait papoter ici du sens de la vie, du big-bang et d'adam & eve, mais m'est avis qu'on tourne un peu en rond.
et qu'il y a dans la croyance quelque chose de vraiment indépassable.
et qui rend de part et d'autre le dialogue un peu vain.
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Ville sableuse et vent tournoyant...
désagréable sensation de se transformer irrémédiablement en tas de sable...
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le train est en fait peuplé d'étudiant en théologie et de badauts avides de touristes.
je tente d'expliquer la théorie de l'évolution à Massah, sous les yeux ronds et les oreilles tendues du reste du wagon.
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massah veux croire que tout a un sens que le but du monde c'est l'homme, et que le but de l'homme c'est dieu.
mes "why ?" et mes "for me there's no meaning of life except the one you choose" ne lui convienne pas. Il me propose d'en parler avec son chef spirituel.
Je lui dis oui du bout des lèvres.
L'idée de m'entretenir dans un espace clots avec une personnalité religieuse, en présence des ses fidèles, et sur sujet polémique me parait bien déraisonnable...
---
quelques temps plus tard, je me retrouve face à lui.
Il a la trentaine, les yeux fins, une barbe taillée peignée, de la condescendance dans le regard, et les gestes surs, calmes, cyniques de l'autorité.
Il ne parle pas , peu anglais. Massah fait l'interprète.
Il me propose de poser une question.
Flottement.
Se ressaisir.
Moussah parle de sa théorie de "tout a un sens, tout est utile, peut etre meme les pierres."
on me dit que les pierres sont utiles pour les trains et pour les chercheurs;
"tout est voulu par dieu pour les hommes ?"
on me dit que dieu a créé le monde et le controle.
" alors pourquoi la souffrance ?... pourquoi les tremblements de terre?"
Dieu a creer le monde pour faire passer un examen aux hommes. Quand ce monde sera détruit, il enverra les gens en paradis ou en enfer.
si on souffre, c'est une épreuve de dieu pour savoir si on est du coté du bien.
dieu a donné le pouvoir de réfléchir à l'homme.
moi "je sais, le pouvoir de choisir"
son regard s'arrete et me dévisage un instant. comme s'il me rejugeait.
moi " mais, un enfant qui vient de naitre n'a pas le pouvoir de choisir. Et pourtant des enfants naissent souffrent et meurent. Ca ne peut pas etre un examen pour lui. il n'as pas de conscience. il est innocent"
" c'est un examen pour ces parents [....]"
sentir la colère montée. inspirer profondément.
" mais, pour l'enfant, quel est le sens de cette souffrance ?"
"il aura des big rewards, un palace dans l'autre monde"
"un palace ? au paradis, il y a des gens qui ont des petites maisons de bois et d'autres des palaces?"
petit rire "ce n'est pas vraiment ca mais oui"
j'ai changé de sujet. l'incompréhension. La distance ne pouvait etre dépassée.
passons la suite qui finis bien tard dans la nuit, et qui finis par cette phrase pleine d'espoir " comme tu connais le coran,peut etre tu n'iras pas en enfer."
mais qui déboucha sur un bon repas commun.
ps :
- si on change de religion " big rewards"
- se souvenir de la cupidité dans son regard lorsqu'il disait "big rewards"
Publié par nico à 7:20 PM 0 commentaires
dans le bus...
"on m'a dit que le pakistan était dangereux ."
large et long rire d'étonnement.
Publié par nico à 6:35 PM 0 commentaires
trajet Tarastan- Queta
des Tcheques s'enervent parceque le bus ne part pas à 14h, comme prévu, mais à 18h.
ils vont mourrir à s'épuiser pour si peu....
Publié par nico à 6:29 PM 0 commentaires
Tarastan ( Pakistan )
large rue sèche. Air ployé sous la chaleur. vibrant. Murs de béton sales. toitures abandonnées. Maison de sable ensablés. Oasis sans eau dans le désert environnant.
Torses d'hommes plaqués contre les murs à la recherche d'un peu d'ombre.
Lorsque midi arrive et que l'ombre s'enfuit que faire ?
on s'en retourne à l'épicerie. Les amis viendront. Qu'ont ils donc à faire d'autres d'ailleurs ? on s'y regarde quelque bolywood. Les femmes y sont belles, dévoilées. On rit aussi parfois. On se paye un coca pour pouvoir rester. et de l'eau fraiche Asahan, de l'eau fraiche. Parfois on s'engueulle avec le patron, il dit qu'on ne consomme pas, qu'il va éteindre la télé. alors on recommande un coca pour quatre.
On s'enfuit dès fois aussi vers nos maisons de sable. On y fume une sorte d'opium un peu moins cher, un peu moins bon. on boit un peu de thé, on parle lentement. On mache un peu de San. Ca nous permet de dormir , de réver un peu. ne serait ce qu'un peu.
Lorqu'un touriste passe, à coté de chez nous, on le hèle, il n'en passe jamais. il hésite. on ne doit pas etre très beau avec nos yeux rougis. il avance quand meme. il sourit. il doit être géné, géné de se trouver là, là où il ne devrait peut etre pas.
Nous, on l'invite à prendre un peu de thé, d'autre chose... non il ne veux pas. on lui parle anglais avec les mots qu'on peux. On lui dit les souffrances de vivre ici bas, que là bas en Iran les sunnites on les tue, que ce ne sont pas des musulmans, et que Bush a raison de vouloir les tuer.
Et puis il y a les russes aussi; ils ne sont pas musulmans, sont communistes. On ne les aime pas, on ne sait comment le dire... on ne sait comment dire ce qui reste au fond de la gorge, là.
Et dans notre silence, on partage le thé avec le touriste égarée.
Lorsqu'on ouvre nos vollets de plastiques, en disant "air condition", le touriste lui ça le fait sourire.
Publié par nico à 5:45 PM 0 commentaires
j'ai craqué
cinquième bureau visité, il fait déja trop chaud. une terrible envie d'etre ailleurs..
Six militaires s'ennuient me pressent des questions.
- you're catholic ?
et ben j'ai dis oui !
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me voici au pakistan
mais c'est tout une aventure que je vous conterai demain
si le pakistan a des bus rigolos, le grand allah est plus present que le grand internet...
du pakistan, ( lahore )
nico.
Publié par nico à 4:17 PM 0 commentaires
frontière...
dans le taxi,
techno nassillarde defonçant les portières. à mes coté, un viel homme egrenne son chapelet en rythme.
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a la frontière.
un garde frontière témoigne une cruauté sincère et enthousiaste.
un autre avec sa Kalach chargé ( il me l'a montré), vise un enfant et s'amuse à lui faire peur.
l'enfant remue à peine.
je sursaute à chaque fois.
A ce poste frontière, le diesel s'inspire par la peau, la chaleur fait le reste.
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Décollage en pickup pour le noman's land entre l'iran et le pakistan.
a l'arrière, cheveux aux vents, les mains cramponnées, les longs paysages défilent majestueux.
un enfant à mes cotés, on ne s'entends pas. on vole parfois sur les secousses.
nous riions.
--
dérapage dans la poussière, un soldat me dit de le suivre. Je sors. le véhicule s'en va.
Il n'y a plus rien.
Devant moi, là au milieu de ce nul-part, de ce no man's land qui porte trop bien son nom, devant moi un fort couleur sable. devant le fort, une douzaine de militaire me regardant.
J'avance. ne sais ce que je fais ici. avance qd meme.
ils me regardent étonnés, amusés. Ils s'arretent de parler à mon approche. silence
arrivé à leur coté, je leur lance un modeste " salam", la conversation s'engage.
Respiration...
On m'y offre une mangue ( incroyablement succulente), on me fait assoir.
On rit un peu. on tache de se comprendre.
Ici on écoute du Métalicca et du Pink Floyd.
Du pink Floyd, ici, dans cet ilot perdu au fond de ce désert.
Crissement de frein. une jeep fait valser poussière, le sable. un colonel en sort se plante devant moi et peremptoire " tourist, come"
en quelques secondes, un good bye collectif à peine lancé, la jeep crisse à nouveau. torrents de sable.
2 militaires devant, pas un mot, moi siège arrière, un autre homme armé debout scrute l'horizon.
Quelques cotes en moins, on me dépose à un amas de béton qu'il nomme "l'hotel préfontière "
il fait nuit.
note
la jeep, dans le désert, conduit par un militaire, c'est le parc astérix.
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a l' "hotel",
un homme la quarantaine s'approche de moi me regarde longtemps de ses yeux brillants, brillants, non équivoques, et me lance d'une voix chaude:
"hello, i am the boss of the custom
; can i offer you something to drink"
les chambres ne ferment pas à clefs.
Publié par nico à 3:31 PM 0 commentaires
zahedan
9h
Dans cette ville, où parait il, il ne faut pas aller, et encore moins trainer le soir, tous les hotels sont complets.
Je tente ma chance au consulat.
qui sait ? Peut etre m'ouvriront ils la frontière aujourd'hui...
sinon...
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dans l'attente d'un visa...
J'attens là une heure dans la canicule montante. Un groupe se forme, attends avec moi.
" mon pere a 3 femmes et 25 enfants"
ben euh moi ? euh je suis fils unique....
- Moi j'ai 27 ans 4 enfants, je suis dans le business.
- moi, j'ai 24 ans 2 enfants, je construit ma maison.
- moi, j'ai 28 ans, je parcours un bout de monde...
Le décalage nous amuse...
Dans la foule, on m'extripe. "come". étonné, je suis docilement. On ouvre une porte. deux. on me cède la place. J'avance.
un "Bonjour Monsieur" bien francais retentit. Le consul me tend la main, tout sourire. m'invite à m'assoir, dans son bureau au luxe passéiste.
Nous parlons en francais des merveilles de l'europe, que le france et oui c'est beau, et qu' en l'espagne on sait y vivre " danser et boire".
Je me demande quand il va se décider à m'offrir un ferrero rocher. Rien de cela.
Mais plus tard pour aller à la banque, j'ai droit à mon escorte militaire. Sur une moto, à grand coup de sirenne fendant la foule, les kalchinkov pendent sur le coté.
Publié par nico à 3:30 PM
note historique
"on sourira de nous d'avoir aimé la flamme
au point d'en devenir nous meme l'aliment"
ce stalinien repentant d'aragon écrivait ceci à propos de l'exemple russe...
et bien ca s'inscrit admirablement entre les murs de ce pays.
petits résumés des épisodes historiques précédents.
- en 51 l'Iran est une démocratie, le port du Tchador est interdit
- Massadegh le premier ministre a l'idée bien saugrenue de nationaliser la production de pétrole, alors britanique.
-ca ne plait pas beaucoup, beaucoup, aux petits anglais, qui appellent les amis ricains.
- ensemble, ils jouent à "fomentons un coup d'état"
- le coup d'état loupe....ttt.... ( nous leur pardennerons c'était leur premier )
- comme on est obstiné dans le monde anglophone, on recommence...
- là ca marche ! Massadegh est tué, le gros shash d'iran mis à sa place... tout le monde est heureux dans le bo monde des pétros dollards.
- or, il y a toujours des "or" au bonheur, son truc au shah c'est l'émancipation, oui mais l'émancipation par la torture, le meurtre, la loi martiale et le massacre de manisfestants.
donc à ce moment là, nous sommes en 1973, une opposition bien hétérogène de communistes, démocrates, islamistes, se lève et renvoie le shah dans la litière.
Naivement on appelle le gros Khomeini, qui coule des jours paisibles en notre si acceuillant pays de france, au pouvoir, pensant que celui ci fairait une petite constitution et hop là route démocratique...
mais le shah est agile, et s'empresse de liquider tout ceux qui l'ont amené au pouvoir ( sauf les islamistes) . La technique du faux procès marche ici encore à merveille...
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"
on sourira de nous pour le meilleur de l'ame
on sourira de nous d'avoir aimé la flamme
au point d'en devenir nous meme l'aliment
et comme il est facile après coup de conclure
contre la main brulée en voyant sa brulure
on sourira de nous pour notre dévouement"
Publié par nico à 3:12 PM 0 commentaires
notes en vrac sur l'iran
- sur certains bus est marqué l'inscription "in god we trust", le touriste preferait bien souvent " in code de la route we trust"
- le manger
...
- on n'est pas en 2006 ici.
- le vendredi, c'est dimanche.
- écologie.
face à la montée de la pollution, le gouvernement a pris une mesure énergique. Il a été décidé qu'un jour les subventions pour l'essence diminueront. ( 5 cts d euros /l )
a completer
Publié par nico à 3:11 PM
....
zahedan, zone de transit où on n'ose encore rompre avec un pays trop connu.
Il faudra encore attendre alors que le regard se porte déja au loin.
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la rupture, pourtant, se prononce déja. Nous sommes en Balouchistan. Les hommes portent des pantalon bouffant et de larges tuniques qui furent blanches. Les pomettes se font saillantes, le tein, les cheveux se noircissent.
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quelques regrets, autant de remords de quitter un pays à peine entre apercu, mais un vrai frétillement des semelles, une curiosité comme un défi.
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Ces histoires de visa brisent un peu les reves d'hommes libres de part ce monde, pour laisser place à la triste vérité de l'homme bureaucratique.
Publié par nico à 3:05 PM
arrivé.
Arrivé Zahedan, dernière porte avant le pakistan.
Ne pas regarder en arrière ce qui fut manqué.
Publié par nico à 3:03 PM
pratique
pratique d'avoir 2 femmes, y'en a une qui peux surveiller les enfants pendant que l'autre nettoit la table.
Publié par nico à 3:02 PM
un peu de poésie dans un monde de brutes...
un jour, dans une maison de bonne famille,
lui " you like porn ?"
moi " what !"
lui " poehm, you like poem "
moi " ah... euh .. yes"
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culte de la poésie troublant en ce pays.
chaque ville y erige la statue de son poète attitré.
on la venere, on la montre... mais le pire... c'est que j'ai l'impression qu'on la lit aussi.
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Au tombeau de Hafez, la poete sensuel de shiraz, les iranniens viennent se prosterner, un receuil de poésie en main.
Une main sur le tombeau et l'autre sur le livre, ils ouvrent une page au hasard et tentent d'y lire entre les vers leurs destinnées
photo
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dans le bus un étudiant me récite quelque vers de Hafez...
moment particulier, touchant.
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sinon les poetes ici n'ont rien de bien commun avec ceux de par nous.
A nos pauvres chetifs, transpirant leurs mélancolies à travers un idéalisme de bon ton, en disant que vraiment, vraiment ce monde ne les mérite pas et bien ici on oppose la puissance et la terre.
Le poete ici, c'est un mage qui faconne le monde. Lrge d'épaule, son manteau de fourure brodé flotte à sa suite.
Ses lourdes bottes fourrées impriment leur marques au sol. Ce n'est pas un reveur. Il invoque pour nos félicités, les arcannes anciennes et étale sa puissance pour convoquer les vérités occultes, magiques.
photo
Publié par nico à 2:41 PM
...
petit déjeuner dans un hotel de luxe. ( envie de changer de la soupe d'abats )
Il n'y a bien que dans ce genre de voyage qu'on peux avoir l'immense plaisir de renter pouilleux comme jamais dans les établissements de grand luxe et de s'y faire recevoir avec tous les honneurs.
Publié par nico à 2:38 PM
hidjab
le lendemain... moi naif " le hidjab, ... oppression... femmes de tous les pays libérez vous...". elle " c'est notre culture le hidjab. personnellement je veux reserver ma beauté pour mon mari. tout lui donner à lui et non aux autres. " " les hommes ca a plus de désir que les femmes " "j'aimerai pouvoir quand meme parler aux garcons plus facilement... " ( il faut qu'il soit présenté à la famille ) dans la journée à Persépolis, rencontré 2 filles de téhéran. elles "mais non il n'y a pas de problème pour parler aux hommes. on ne va jamais en prison pour ça. c'est des racontards". " le hidjab, c'est la loi tout le monde le met. mais tout le monde s'en fout. On se maquille et on laisse nos cheveux dehors." note: renoncer à toute synthèse sur l'iran.
Publié par nico à 2:29 PM
persepolis
j imagine ce brave darius, engoncé dans sa magnificience, étalant sa puissance, par la démesure de l'endroit, aux peuples dominés. et ces peuples, ces 12 peuples de l'arabie à l'inde venaient payer ici le tribut royal. Vetus de leur plus beaux habits, tous passaient, tachant de redorer leur fierté par leur fronts hauts et leurs habits nobles, tout en conservant leurs vies. ils passaient devant les centaines de hautes colonnes, les scultures guerrieres immenses, les salles sans fin débordant d'autorité et de luxe. --- il y a toute l'étrangeté de ce palais aux dimensions démesurés à la beauté fantastique, et pourtant perdu du monde des hommes. --- palais, qu'alexandre réduisit en cendre... et l'on dit qu'il lui fallut 11000 chameaux pour transporter ces trésors
Publié par nico à 2:13 PM 0 commentaires
love ?
Shiraz
Un soir au tombeau de Hafez ( faudra en parler de ça ), un groupe d'étudiantes en anglais s'enhardissent... et viennent me parler....
Plus tard, concert de musique, pique nique sur un rond point avec les parents, et deposage à mon hotel bien fissurée par le père et sa grosse cylindrée.
et encore plus tard
Elles : " have you ever fall in love ? "
-ben ... yes ... and you ?
-never. [ elles ont 23-24 ans]
- ...
-how is it falling in love ?
[ allez répondre à ca ]
- ben ca dépend des ages. on n'est pas amoureux de la meme facon à 10 ans à 20 ou à 30 ans. puis ca depend aussi de la personne que vous aimez.
en fait, ca dépend surtout si la personne en face a les memes sentiments ( pour vous ! ) ou pas.
Et elles, je crois avide de romance, totalement dépitées par ma réponse
- euh... mais dans tous les cas vous avez energie incroyable et vous n'avez qu'une chose en tete...
note : se demander si à faire des phrases en anglais, avec un vocabulaire de 30 mots on ne va pas finir totalement idiot et/ou largement cul-cul.
pour un prochain voyage, prevoir histoire prince charmant.
Publié par nico à 2:10 PM
peau.
un jeune homme, la désinvolture au bout de la mèche et du jean, les traits fins, sur conscient de lui.
Autour de lui, 3 jeunes filles. Il n'en regarde qu'une. Les autres ne savent plus où poser leur regards.
---
tant de stratagèmes pour montrer un peu de peau
et tant pour la voir.
Publié par nico à 2:03 PM
resolution
marcher tant et tant pour tacher se trouver un endroit un peu déserté.
Trouver un salon de thé à l'allure paradisiaque: des banquettes profondes, un peu de thé vert, des pipes à eau succulentes....
et se retrouver juste à coté d'un touriste !
c'est consternant.
Faut absolument que je revise mon instinct du voyageur ou que je change mon pays rapidement...
Publié par nico à 2:02 PM
mosquée
A la mosquée le touriste entre à pas feutrés. Il a trouvé l'entrée par hasard. Dans la cour, devant lui, un petit bassin et autour quelques enfants qui lentement jouent. Les vieux sont assis dans l'ombre. On y discute peu. e silence meuble la place.
et le touriste avance doucement, doucement.
Il est en vue. On le regarde. il s'arrete. Reste interdit. Il aimerait peut etre qu'on lui dise de partir. On ne lui dit rien.
Au sol, des grandes dalles couvertes d'écritures. Faut il les éviter ? et comment le faire ?
Il avance. Demarche contorsionné, les pieds sur les interstices. Ne pas trop penser à la foule. continuer à avancer.
Arriver devant l'edifice religieux. Ne pas savoir comment on va etre reçu.
Avancer de plus en plus lentement. Avancer quand meme. Monter les premières marches. Sous le regard de la foule silencieuse, sentir le temps s'étirer incroyablement.
Voir arriver quelqu'un à pas rapide, les yeux illuminés, les mains larges ouvertes.
Ne rien comprendre à ses paroles.
prendre ca pour un oui tout de meme.
se dechausser. penetrer l'edifice.
Foule d'homme amassé par terre étonnée.
Une voix resonne dans l'endroit. chercher.
se retrouver, se retrouver nez a nez avec l'immam prechant au micro.
Ne pas sursauter.
chercher vite vite une place. se faire petit. petit.
se demander quand meme ce qu'on fait là !
et pendant que le preche continue, que les autres hommes te sourient, voir les enfants de choeur t'ammener les religieuses friandises.
note
- il faut voir les hommes baiser le mausollée de leurs lèvres tendres
- femmes et hommes sont séparés pdt le preche. l'immam est coté homme et pendant que les hommes dorment, on entend les femmes rires...
- l'intérieur de ce genre de mosqué est un peu cheap. tapissé de plastiques lumineux et de fantaisies rouges, vertes, flashies...
- pour prier les hommes mettent un petit objet entre eux le sol. ( c'est aussi fournit avec ma chambre d'hotel. )chercher une signication ?
- on dort très bien dans une mosquée...
les enfants de choeur viennent me chercher, me recitent leur phrases d'anglais, toujours les meme:
'what is your name ?', 'where are you from ?'
et mes reponses, toujours les memes aussi, toujours aussi enthousiaste d'ailleurs, faudrait voir a pas lses decevoir
parfois, un peu l'impression de jouer à Mr Miller
faudra que je pense à leur demander qui est dans le garage
Publié par nico à 1:28 PM