d'un cote, chez cet "Idiot" de dostoiveski
la belle alexandra ispavnohikiva (?), en plus d'avoir le malheur d'avoir un nom aussi long se meurt en fuyant une passion forte qu'elle n ose assumer.
aglia espantchine est bien trop fiere pour faire naitre un bonheur simple.
et le prince michkyne a bien trop lu pour ne pas etre un reveur, et bien trop reveur pour pouvoir choisir entre ces 2 femmes qu'il aime singulierement.
---
de l'autre cote le roman inacheve' [ mais qui le sera bien un jour ] d'aragon
on y trouve ca....
qui s'applique sacrement a la vie ici..
de memoire ici
"
Ce qu'il m'a fallu de temps pour comprendre
je vois souvent mon ignorance en d'autres yeux
je connais ma nuit, je connais ma cendre
comment j'ai su aux autres le faire comprendre
comment j'ai su le faire deviner mieux.
parceque c'est bien beau la jeunesse sans doute....."
vendredi, juin 09, 2006
journee de lecture.
Publié par nico à 7:50 AM 0 commentaires
les autres...
on mets du temps a gagner ce je ne sais quoi d'oubli de soi, d'innocence, a trouver sans le savoir cette comprehension des gestes d'ici, des regards. et a les adopter doucement.
et ben c'est ca que fout en l'air la rencontre avec un autre touriste. tout s'efface en quelque instant et on retrouve nos vieux us d'europeens maniere's et la distance sterile de celui qui comprend analyse, explique, mais ne vit plus.
Publié par nico à 7:33 AM 0 commentaires
tout va bien.
un instit etant venu me parler dans l'endroit que je croyais le plus isole du monde...
lui " en 2005, ici, il y a eu des actes de terreurs et des combats religieux"
....
lui " mais maintenant, tout va bien"
---
faudra que j'en parle a l'armee omnipresente...
Publié par nico à 7:27 AM 0 commentaires
chinese people are so cheap
dans le bus :
un chinois, 19 ans, rentre chez lui apres 18 mois d'absence. Ses parents l'ont envoye a islamabad dans une ecole coranique.
lui " never, come back again "
" this country sooooooo many problems"
"the food horrible"
" it 's so dirty "
...
" and the girls ..."
" in china we have a lot of prostitute"
moi . "what ! "
et lui assez fiers " yes, a lot "
---
"we only take the good part of capitalism."
-- pas reussi a savoir ce que c'etait -
------
lui "in china all is cheap "
moi ...
lui " chinese people are sooooooo cheap, no ? "
Publié par nico à 7:21 AM 0 commentaires
mercredi, juin 07, 2006
p'tite pause...
le corps a ses raisons que la raison ne connait pas. mais auxquelles il faut bien qu'elle se plie...
Publié par nico à 11:32 AM 0 commentaires
il vit avec sa mère. parcequ'il faut bien s'occuper d'elle tout de meme. "c'est mon devoir" dit il. "parceque je me sens seul aussi parfois".
il fume des dunhills lights
Publié par nico à 9:46 AM 0 commentaires
à l'hotel, un touriste la quarantaine baroudeuse conte ses exploits.
Fuire, Fuire.
Publié par nico à 9:37 AM 0 commentaires
Trajet islamabad --gilgit.
dans le bus:
2 vieux magnifiques ( barbes blanches , yeux marrons étincellants, bonnets afghans, et sourires plus qu'édentés) me montrent leur pays.
A chaques virages, ils pointent du doigts un mont, une rivère, un prairie et poussent des cris enthousiastes.
Sur leurs conseils pressant, je me vois obligé de prendre chaque centimètre carré de la route en photo...
Publié par nico à 9:31 AM 0 commentaires
le visa pour la chine en poche, fuire la chaleur et rejoindre la douceur des contreforts montagneux.
Pour le visq kirgise... on verra bien plus tard...
Publié par nico à 8:26 AM 0 commentaires
la vie est un roman
Dans une restaurant un peu sombre, un homme, la cinquantaine bien mise, petit, des yeux plaintifs, un peu enveloppé, mange un petit plat parceque "c'est si bon la nourriture ici, mais faut pas que je mange trop, ma femme m'attends pour le repas".
moi " comment avez vous pu devenir protestant ?"
a ma question, il baisse le ton et me regarde fixement de ses yeux larmoyants.
" quand j'avais 20 ans, j'étais un jeune mollah. mais quelque chose n'allait pas dans ma vie. quelque chose m'étregnait là [ il montre son coeur ]. Je ne savais pas quoi faire. j'étais mal, très mal. Je ne savais pas quoi faire avec ma douleur...
je voulais me suicider.
alors, j'ai pris ma moto et j'ai roulé le plus vite possible sans m'arreter, sans regarder les feux. droit devant moi. [ vu la circulation ici, déja conduire est du suicide...]
j'ai roulé, roulé. je ne sais pas comment je suis resté vivant.
après longtemps, je me suis arreté.
devant moi, il y avait un temple protestant.
devant le temple des enfants jouaient. J'étais sale, exténué, hideux.
Les enfants ont pris peur, ont crié.
J'ai fui là dans le temple.
a l'intérieur, il n'y avait que des gens bien habillés...
et ils m'ont acceuillis.
[...]
alors je suis resté, j'ai étudié pendant 2 ans avec eux.
et alors le saint esprit est venu me parler."
----
" le saint esprit, tu connais ?"
---
il finit ses études pour devenir pasteur.
la famille de sa femme musulmane a un peu de mal...
---
la vie est un roman ? ou romance t on sa vie ?
Publié par nico à 8:23 AM 0 commentaires
administration
à l'ambassade de chine, un nigérian se voit refuser son visa.
- " désolé, nous avons des accords avec votre gouvernement, on ne peut pas vous le procurer ici, il faut que vous retourniez dans votre pays pour le faire"
- " what !!!"
Publié par nico à 8:11 AM 0 commentaires
rencontré [nom imprononcable ]
retraité de l'armé de l'air...bon vivant... cherche à caser ses fils avec une francaise.
son nom signifie "le gardien de l'amour".
je garde son mèl, si ca interresse quelqu'un.
---
lui "et toi ton nom, il veux dire quoi ?"
moi ( dépité) " ben euh ... rien..."
Publié par nico à 8:01 AM 0 commentaires
ma quete...
cherché pendant plus de 4h, l ambassade kyrkyze, aujourd'hui encore...
recueilli plus de 30 témoignages de gens qui l'avaient vu - mais où déja ah oui c'est là-, recueilli plus de 5 adresses différentes, parcouru bien trop de kilomètres, épuisé un taxi et un consultant en logiciel financier ( ...), tout ca pour m'apercevoir que cette foutu ambassade, que tout le monde a vu, n'existe pas.
Publié par nico à 7:58 AM 0 commentaires
...
moi - je peux te poser une question ?
lui - euh oui...
moi - c'est tes parents qui ont choisis ta femme ?
lui - euh ...50/50
moi - et ca ne te dérange pas ?
lui - non, c'est comme ca pour tout le monde.... et puis la pluspart du temps, les gens sont heureux comme ça.
Publié par nico à 7:55 AM 0 commentaires
simcity
Islamabad est en fait une ville double.
d'un coté Islamabad la vielle, dit Rawalpindi, labyrinthe d'ordures, de couleurs et d'hommes. n'y revenons pas.
de l'autre coté, Islamabad, la nouvelle.
comment la décrire ? ... nette, elle semble tout droit sortit de l'imagination d'un joueur de Simcity, trop pointilleux et un brin psycho rigide.
La citée est ainsi composée de 8*8 blocks carré d'exactement 2km de coté chacun, et numéroté de 1 à 9 et de A à G.
Chaque block est séparé par une route à double voies et par une bande d'herbe.
Au centre de chacun des 64 blocks, on a mis un centre commercial et un petit espace vert.
Les habitations sont à la périphérie de chaque blocks.
Tout y serait pour le mieux dans le meilleur des idéals. malheureusement, les terrains y sont plus que chers et les uniques habitants sont des nanties qui entretiennent des gardes privés, kalchnikov et sourires hargneux compris.
Le reste est laissé à l'abandon et quelques tentes siègent sur des terrains bien vagues.
De plus, comme les blocks sont énormes, on ne s'y déplace pas à pied. Du coup, monsieur prend sa voiture pourla moindre activité...
Game over.
Décidemment, il n'y a pas de justice pour les réveurs et les nantis.
Publié par nico à 7:33 AM 0 commentaires
dimanche, juin 04, 2006
Il est des villes belles où le charme s'opere des les premiers instant, on y circule amoureux comme dans un reve, pensant qu'on resterait bien en leur sein pendant les quelques éternités à venir.
Il est aussi des villes comme des rencontres. On s'y surprend à y soulever des mysteres, à rire de ces malices, à ne cesser de l'interroger de nos pas pressant.
et il est d'autre villes, amas d'hommes aux besoins moutonniers, chaires acharnées à s'aggultiner par la grande marche de l'économie de marché. Pressé, oppressé, les rues s'y déploient comme des membres maladifs. Ce sont des villes démentes qui en criant se griffent le visage et qui attendent la nuit pour cacher leurs corps outragés.
ce sont des villes que l'on fuit apeuré des le premier regard...
et bien Islamabad, en gros c'est ça....
mais il faudra bien qu'elle se décide à me dévoiler ses charmes car c'est plus de 5 jours qu'il me faudra y rester...
Publié par nico à 10:46 PM 0 commentaires
de long pans plissées de tissu chatoyant, ondulant dans la lumiere, enveloppent le corps des femmes d'une beauté singuliere, sensuelle et non érotisée. Les longues largeurs de tissu recouvrent les féminines courbures, et les effacent et en scultent d'autres, nouvelles.
Sous les reflets de la lumiere et des mouvements des corps, des ombres se creent, des gouffres se creusent, des vagues de soie se forment. Le corps feminin n'est plus sexuee. Il reste ondulation et fluidité, mais une ondulation dégagée de toute signification, une beauté distante, intemporelle, non désirable.
Publié par nico à 5:33 PM 0 commentaires
en vrac
---- ah oui le hidjab, c'est quand meme aussi tres pratique pour l'apiculture. (vu )-
dans la rue on m'interpelle sechement" dites donc , mais pourquoi vous prenez en photo une flaque d'eau, alors que moi je suis bien plus beau "
et il prend la pause. -
--
"non, normalement la mousson c'est fin juillet, ce n'est pas normales"
...
" c'est la faute de changements climatiques majeurs"
----
Publié par nico à 5:29 PM 0 commentaires
A la recherche désespéré de l'ambassade du kirgistan, une voiture s'arrete devant moi - vous avez l'heure ? - non - vous avez besoin d'aide ? ... peu de temps apres, en voiture... l'homme un pakistano-anglais au torse trop bombe' pour etre naturel. lui - vous etes seul. moi - oui lui - moi aussi et je suis gay. moi -ah. plus tard. moi : c est pas compliqué d'etre gay ici dans un pays si religieux. lui: non 70% des hommes sont gay ici, vous savez on ne peux pas avoir de sexe avec les femmes avant le mariage alors... plus tard. lui : pourquoi votre pantalon est aussi sale ? ... lui : je me suis séparé de ma femme... oui, on a eu une discussion et ce fut tres simple. oh, elle l'a tres bien pris. c'était un marriage arrangée. elle, elle voulait juste la nationalité anglaise.On tourne longtemps - tres longtemps - en voiture pour finalement trouver la mauvaise ambassade. c'est marrant qu'en urdu kazakastan se prononce kirgistan.. plus tard lui vous voulez une biere moi oui lui mais il faut que vous changiez de pantalon... peu de temps apres -- on passe a son hotel - lui - tu ne veux pas prendre une douche ? mets toi à l'aise. lui - j'attends le coup fil d'un ami. / Le coup de fil ne vient pas lui - de toute façon, on peut pas dire si on est gay ou pas tant qu'on a pas essayé. moi, dans un sourire - impossible les hommes ont pas de seins. lui - si parfois, moi regardes, - il montre ses pectoros gonflés à la muscul. moi- il faut que je rentre: mon hotel est bien loin d'ici. lui- tu ne veux pas dormir ici ? moi- mais je t'assure je ne suis pas gay. lui- tu veux que je te raccompagnes.
Publié par nico à 5:28 PM 0 commentaires
--- a la mosquee, elle devait etre interdite aux non-musulmans. j'entre aisement. Par contre, les badauts surpris, s'ammassent autour de moi, me pressent de questions et troublent la cérémonie. On me demande de partir.
--- --- voiles noir rouge, vert, fushia, bleu, mauve... toutes les couleurs sont ici réunis. voiles unis , voiles à fleurs, voiles brodés, voiles opaques ou voiles clairs, il faudrait pouvoir décrire l'éblouissement de la foule ici.
voile sahri, hidjab, burka et voilette peuplent la rue. Les hommes montrent leur habits traditionnels que je n'arrive pas encore à distinguer... turban rouge ou vert, toc de dentelle ou toc de plastique, kefié ou tissu brodé posé artistiquement sur l'épaule ou sur la tete et qui tient on-ne-sait-comment. trait arabique, chinois, indien, mongoles.
et le héné omniprésent qui teinte les barbes et le cheveux et fait les figures fantastiques...
vertige.
Publié par nico à 5:27 PM 0 commentaires
Un peu perdu dans le grand lahore,... [ qu'est ce qui ressemble plus à un bout de bazar qu'un autre bout de bazar ? , l'écriture c'est de l'indien avec un alphabet persan modifié. de toute facon il n'y a pas de nom de rue...] donc je demande mon chemin à un p'tit vieux passant. il interromp sa course et gentiment m'accompagne.
Nous marchons longtemps sous la chaleur, tout en papotant. Nous marchons longtemps dans la mauvaise direction...
Publié par nico à 5:25 PM 0 commentaires
--- Ne reste aujourd'hui de mes vielles affaires qu'un vieux pull et un pauvre pantalon de soutenance qui ne devrait pas survivre longtemps encore... Le reste fut jeté sur la route, et racheté, et lorsque sable vent poussiere, rejeté. c'est une lessive pas tres ecologique mais sacrement efficace... Il ne me reste aujourd'hui qu'un seul livre de voyage... sentiment de légereté.
Publié par nico à 5:23 PM 0 commentaires
trajet lahore----queta
dans le bus
"mais pourquoi vous, vous prenez les transports en commun locaux ?"
décors de désolation qq chose comme les eaux de mortelune - pour les connaisseurs -
Publié par nico à 5:23 PM 0 commentaires
trajet lahore----queta
dans le bus
"mais pourquoi vous prenez les transports en commun locaux ?"
décors de désolation qq chose comme les eaux de mortelune - pour les connaisseurs -
Publié par nico à 3:23 PM 0 commentaires
shiraz -- zahedan.
en attendant le bus, un vieux visage sec et canne de bois,
- t'es francais ? les francais sont les alliés du grand satan.
- ...
- mais les francais, eux, sont des gens biens. c'est juste les gouvernements.
-----
dans le bus,
" il faut dire en france que nous ne voulons pas de la bombre"
--- profond sentiment d'etre un pris pour l'ambassadeur de france en tourné qui changerai la face du monde si on pouvait le convaincre de quelque chose ---
" et puis la france elle a la bombe elle"
coupe court à mes objections d'un mvt de tete.
Publié par nico à 1:38 PM 0 commentaires