je pars chercher du caviar près de la mer caspienne.
à bientot.
nicolas
jeudi, mai 11, 2006
tel est ma quete.
Publié par nico à 8:55 PM 0 commentaires
Et l'amour dans tout ça ?
Dans cette société où on parle plus de l'amour de son imam que de l'amour de sa prochaine ( ou de son prochain ), que faire du désir, de l'amour avec un grand et un p'tit a ?voilà une question qui chiffonait...
Un début de réponse aujourd'hui.
Dans les familles traditionnelles ( surtout dans les campagnes ), la mère choisit la fille et l'autre mère accepte ou non. Voilà un système rodé, simple efficace. On ne se pose pas de questions et tout le monde est heureux ou presque.
Les familles modernes ont eu le malheur de tomber dans les affres du romantisme. Les choses là deviennent plus complexes.
A Tabriz, une rue est dédiée à la rencontre. Bien sur, pour pimenter les choses, sans être marrié, un homme et une femme ne peuvent se parler. sinon prison. et adieu romance.
alors la recette vient de mettre donner aujourd'hui par un étudiant particulièrement bavard.
Le garçon et la fille se croisant pendant quelques secondes à peine.
dans un premier temps, il faut faire un p'tite blague à voix haute. Si la fille rit, c'est un bon signe. l'étape 2 est envisageable, sinon ca ne veut rien dire, on peut passer à l'étape 2 mais on est vraiment sur de rien.
Lors de la deuxième etape il faut être vif, le passage est rapide. Il faut glisser son numéro de portable dans la main de la jeune fille, sans se faire voir des policiers et des barbus. Là l'angoisse la plus terrible frappe le jeune ( nous parlons des jeunes ici), car il n'a jamais parlé à cette jeune fille. Et elle, pure et innocente, quoique lourdement maquillé, refuse le plus souvent. là désespoir et belle poésie pour les siècles à venir, ou jusqu'à un nouvel essai.
Si elle accepte, l'audacieuse, là poésie mielleuse, mais ils pourront s'appeller et se donner des rendez vous en cachette, et jouer au grand Amour caché et tourmenté. Si c'est pas romantique ça ?
Publié par nico à 8:14 PM 5 commentaires
c'est Le Bazar
Tabriz,
dédale sans fond, sans fin. Voutes millénaires prodigieuses ornant les passages. domes vertigineux à chaque intersection.
Parmis l'or, les parfums, les tissus, on y circule un peu comme dans un rêve. De temps à autre, une porte s'ouvre. Une vaste cours apparait. Au milieu, une fontaine ou de longs tapis ou un calme incroyable, inespéré.
Le touriste intrépide y entre souvent, sous le regard des passants qui savent eux qu'il ne s'agit que d'un débarras ou d'une cours personnelle.
Publié par nico à 8:05 PM 0 commentaires
Dans le bus
"where are you from ?"
-" france"
et France ....france france se propageant
Publié par nico à 8:02 PM 0 commentaires
non !
c'est une catastrophe !
ces cons de perses ont oublié d'être arabe.
du coup, ils utilisent des chiffres indiens dans une version bien sur toute modifié.
le 5 devient un coeur à l'envers. ( ils sont poetes ) et les 2,3,4 ressemblent à un canard ( avecsans verrue ).
L'aventure se propage à chaque coin de rue pour connaitre un prix, un horaire....
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A midi, dans une famille Iranienne où j'ai été recueilli [ toute une aventure ça aussi ], on a réviser notre petite leçon avec l'enfant de la famille...
http://nicolas.dapzol.free.fr/sons/VOC031.MP3
Publié par nico à 7:54 PM 3 commentaires
Amael
son discours sur la femme et sa sincère révolte me font penser à ça...
http://nicolas.dapzol.free.fr/sons/Marlene%20Jobert%20Dit%20Prevert/Marlene%20Jobert%20dit%20Prévert%20-%2004%20-%20Pour%20toi%20mon%20Amour.mp3
Publié par nico à 7:51 PM 6 commentaires
rencontres...
issaf, 42 ans retraité de l'armee de l'air, fais 3km avec moi pour m'indiquer ou se trouve un arret de bus.
un grand sourire. genereux.
moi : vous etiez dans l'arme pendant la guerre ? cela a du etre des temps douloureux.
lui : non, moi vous savez j'etais dans la section 'approvisionnement' alors c'etait simple et tranquille.
dans la ville sont placardés les photos des martyres.
A l'epoque, on envoyait les enfants de 13ans deminer les terrains. ils allaient pied nus et marchaient droit.
Publié par nico à 2:30 PM 3 commentaires
Iran...premiere rencontre: un message pour l'occident
Anael, étudiant en psychologie.
volontaire, revolté et d'ailleurs revolutionnaire en herbe.
aux occidentaux:
'dis leur que nous n'aimons pas le controle'
'dis leur que nous voulons parler librement aux filles'
'que nous voulons plus de democratie'
' big problem here'
' que Georges bush a raison, il faut de la democratie ici, si y faut une guerre...'
un homme nous arrete, lui dit qu'il devrait avoir une autorisation pour me parler [ charmant ], que je pourrai etre un espion, lui continu, lorsque les agents de controle passent [ barbus, tres barbus ] , son oeil se fait héroique et il parle bas.
Publié par nico à 2:20 PM 1 commentaires
dernieres notes en vrac sur la turquie
de Tabriz...
bon la colinne fut montée, la frontiere passée ( les derniers kilometres à pied... quelle sensation etrange...), l'Italien semé ( ce qui etait l essentiel... )
dernieres notes en vrac sur la turquie
avant que ma memoire ne se desagrege de trop, je tente de laisser quelques notes ...
- la turquie est un etat tourné vers l europe ( voir les journeaux ... et on y ecoute du yann thiersen c est dire ) et encore sacrement laique ( gloire à ataturk ).
- se souvenir de l'attitude des femmes d'Istanbul, le regard fiers le buste dress' arroguant. de celle d'Anatolie, joyeuse et craintive anotant parfois la conversation d'un mot ou d'un rire ( se souvenir que les hommes ne les regardent pas : il appelle cela de la politesse ).
- eau de cologne proposée a tout moment. avant apres les repas, dans le bus, à l hotel, pour dire bienvenue, pour dire aurevoir. mais dans un pays où on mange avec les doigts, ca fait des mélanges surprennants.
-Loukoum, je ne parle pas la bouche pleine.
- le réseau de bus le plus impressionnant du monde.
- O bonheur, il n y a pas que des kebabs, des petites cantines disseminées de partout permettent de gouter a un peu de tout et le 'un peu de tout' est plutot bon. [ dont une soupe de carrote cumin merveilleuse. ].
-Ataturk fondateur de la democratie laieu Turc est omnipresent ( meme dans les foyers )
Ataturk à la mer, Ataturk à la montagne, Ataturk au regard melancolique, Ataturk visionnaire, Ataturk froncant les sourcils, Ataturk guerrier.
pour un pays dont la religion principale se fonde sur l'abscence d'idole c'est pas joli joli.
-moderne, la turquie. dans l'anatolie profonde, vu un viellard converser avec msn et sa webcam avec sa fille d' Istanbul.
-Yusufeli et une grande partie des vallées georgiennes seront bientot submerges par les eaux. La turquie a besoin d'electricite et des barrages se construisent. Dans 2 ans, il n y aura plus rien. La grande marche en avant du progrès.
- petits dejeuners fastueux : thé, tomate comcombre ( qu'on mange avec la peau... adieu precautions de voyage ) , fromage sec, fromage frais, p'tits gateaux sucres au nom impronomcable, pain de toutes tailles et toutes sortes, et divin miel de Kars avec des vrais morceaux de ruches dedans !
- le sucre ne se met pas dans le thé. erreur grossiere de l etranger. on le met en bouche et on laisse le thé le dissoudre lentement... les experts n'utilisent qu'un morceau pour une tasse, les etrangers maladroit en utilisent bien quatre.
- la lingerie soyeuse rouge en vitrinne à Istanbul, les burkas passant devant indiffrentes.
-les traits si particuliers des hommes des vallées Georgiennes. Les trais tirés par le froid. et leur regard mélancolique. ( la perspective d'être innonder dans 2 ans ne doit pas aider à avoir une grande soif de vie).
- les églises ( en réponse à C. )
Ben oui, je sais, dans ce fief islamiste, c'est surprenant d'en voir autant.
Ben à l'est, y'a Gros Jean, enfin cet apotre de Jean qui est allé raconté ses épitres ( -treries ) à travers la turquie. Comme à l'époque, y'avait assez peu d'animations on était content et on s'est mis à construire des petites églises.
A l'ouest, ce sont ces égorgeurs* d'arméniens qui ont eu la drole d'idée d'être chrétien etd'occuper l'anatolie pendant un bon moment. Du coup, ils ont joué au jeu de construit-ton-église-dans-l-endroit-le-plus-inaccessible.
*source : musée d'erzorum os d'enfants et photos à l'appui.
Publié par nico à 1:47 PM 2 commentaires
mardi, mai 09, 2006
journée de "repos"
tentative de marche aujourd'hui pour rejoindre le palais d'Isha Pasa
pour l'aller, spontanément un tracteur m'a pris à son bord...
bruit infernal, fumées toxiques , soubresauts incroyables.
par contre, conduit par un jeunot sous l'oeil aigue de l'ainée et sur des routes bien défoncées, c'est disneyland...
pour le retour, tout aussi spontanément, un scooter m'a pris à son bord... vent fort de coté et glissade dans le sable, sous l'oeil médusé des militaires de faction.
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rencontré Italien. Choc verbal. le débit le plus rapide de l'est face à ma relative parcimonie verbale de ces jours derniers.
" j'ai commencé par Chypre, c'est des voleurs. les turques aussi ce sont des voleurs mais avec plus d'élégance".
"la vue, la belle vue, c'est une invention européenne, une histoire de peintre. Ici on cherche des places fortes "
" vous voulez louer une voiture avec moi ?"
"..."
"ah je vois, vous êtes un vagabond..."
je sais pas si je dois le prendre bien ça.
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rencontre groupes de lycéen turque en sortie scolaire.
petit duel verbal avec le" leader" entouré du groupe joyeux, bruyants et ivres de coca.
Etrangement, lorsque je leur ais dis que j'étais prof. de math, ils ont fuit.
Mais comment enseigne t il les math par ici ?
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le palais....
somptueux. Ornementé au possible. Viel place forte gardant les portes de l'orient, dominant la vallée.
Les vents violents s'y engouffrent en des cris inouis.
A mon passage, la violence du vent fut telle que la toiture de bois fut arrachée et s'écrasa au milieu de la cour de l'édifice, dans un fracas terrible.
Le son se propagea et résonna en écho dans les pièces du palais secouant nos échines.
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Automitrailleuse et Tank par vingtaine autour de la ville. Ambiance particulière...
C'est marrant quand les tanks se reposent on met des petits bouchons de liège dans leurs canons ... jouets...
photos difficiles... la prison étant, parait il peu confortable.
Publié par nico à 8:44 PM 3 commentaires
à la frontière...
bientot l'iran....
impatience et léger déchirement...
me reviens en mémoire ces quelques vers, pas vraiment écrit pour ce genre d'occasion, de ce brave Louis, qui avait parfois des moments de lucidité...
je les laisse ici de même que la sublime interprétation par ce non moins brave Jean F. :
Rien n'est précaire comme vivre
Rien comme être n'est passager
C'est un peu fondre comme le givre
Et pour le vent être léger
J'arrive où je suis étranger
...
Un jour tu passes la frontière
D'où viens-tu mais où vas-tu donc
Demain qu'importe et qu'importe hier
Le coeur change avec le chardon
http://nicolas.dapzol.free.fr/sons/03%20J'arrive%20ou%20je%20suis%20%e9tranger.mp3
Publié par nico à 8:42 PM 2 commentaires
expérience
se faire déposer par deux individus aussi sympathiques que des vautours dans un des faubourgs d'une ville frontalière, de nuit, en pleine panne générale d'électricité, en voilà une expérience inoubliable !
Publié par nico à 10:01 AM 3 commentaires
bus : Kars --> Dogubayazy
Pause:
conversation avec un kurde autour d'un thé.
lui - " i'm communist"
moi - " all people in this area are communist"
lui- " no there are also fascist "
moi - i know
- but here we are kurde
- yes but where are the border of the kurdistan ?
Regardant autour de lui, baissant la voix, les mains unis serrés contre sa poitrine, il mime des coups de matraque." schutt there are police men".
On aurait dit un mauvais jeu de role.
Vu l'importance des forces armées ici, ce n'en était pas un.
Publié par nico à 9:54 AM 5 commentaires
Ani
vu Ani aujourd'hui,
Grande et ancienne capitale Arménienne du temps où leur empire rivalisait encore avec Rome.
Cité perdu dans steppe, faite de roche rouge volcanique, immense, plusieurs kilomètre de large et recouverte d'herbes folles.
Cité morte de la folie d'un empereur.
La brume et la pluie nous accompagnant accentue au possible le coté mystique de l'endroit.
La pluspart des édifices ont été détruit par les guerres arméno-turcs. On marche sur des vestiges, nous balladant d'églises en églises seuls monuments à avoir résister à l'usure du temps et des bombes.
On voit les priorités de l'époque.
Publié par nico à 9:31 AM 3 commentaires
....
Journée d'hiers trop riche.
epuisé. par quel bout commencer ?
Commencer par ce village perdu à la frontière arméniènne tant fait de boux et de pierre qu'on ne le distingue du paysage ?
Commencer par la rencontre avec la famille, tentaculaire famille d'ailleurs ( tiens encore un oncle ... l ai je déja vu , dois je lui dire bonjour ... ) ?
Par l'accueil chaleureux, étonné. - le patriarche me toisant à notre arrivé et m'offant une veste par la suite pour me couvrir du froid - .
Par les maisons, tapis précieux montré, portrait d'ataturk, fierté de l'intérieur. Par la ceinture d'argent exibée ( " very old " ) dont on me fit évaluer avec orgueil le prix. Par ces arbres que nous sommes allés plantés autour la tombe de son père, et de son grand père. par le jeune de la journée et les 3 repas du soir (et ne jamais, jamais finir son assiette, les dames veillent.)
par sa manière de dire "it's natural people" " no capitalism here".
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Le premier repas eut lieu au bord du grand lac " Cildir", bordé de steppes et de volcans enneigés. Au bord de cet immense lac, nous découvrimes une maison, enfin 4 murs de béton un peu sale, et un toit encore en construction. A son coté quelques planches de bois devaient servir d'embarcadère.
A l'intérieur, de moelleux tapis recouvrent les murs, un poele procure à l'endroit une chaleur étouffante. Le thé chauffe depuis longtemps.
Lorsque nous arrivons, deux hommes attablés boivent du raki dans une conversation trainante.
L'un deux, front haut, complet noir serré, chemise blanche, et casquette russe semble s'être échappé de quelques soviets.
Truites ( ?) fraiches, grillés [ étais ce l'endroit ... je ne me souviens pas d'avoir déja mangé poisson aussi bon.], raki et eau gelé nous sont offerts ( " it's friends" )
Pendant que j'étais toute à mes papilles, mon hote lutteur qui avait déja bien entamé la conversation se tourne vers moi et d'un air fiers et amusé me lance:
"nicole, all this guy are communist"
moi " all your friends are communist"
devant le silence, et les regards de l'assemblée, je lève le poing et entame une p'tite internationale.
Bon je sais pas si ils ont bien reconnu le couplet mais ca les a bien fait marrer et moi aussi.
Mon hote appele son village "sibéria", dans un demi-sourire.
Publié par nico à 9:02 AM 5 commentaires
...
Hommes attablés aux terrasses, fumant de longues cigarettes, d'habits neufs vétus, un thé réchauffé à la main, parlant peu en ma présence, jouant parfois.
Feminine abscence troublante, dans ce lieu de loisir.
Publié par nico à 9:00 AM 5 commentaires
trajet Yusefeli - ardawan.
Nous voyagons désormés parmis les hauts plateaux de l'est anatolien, ce qu'il nomme son pays.
Il est fiers du nombre de vache qui cours la lande, fiers des cours d'eau qui n'en finissent pas de veiner la terre, fiers des chevaux bruns, noirs, libres. [ note : impressionant un troupeau de chevaux ].
Entre 2 ceuillettes d'arbres pour ses parents ( étrange de s'arreter et de l'entendre dire "celui là" et de le voir lui et son jogging noir et rouge, usé, dévaler la pente et arracher sans un mot un arbuste. ), il me parle de son village.
Ils sont tous libéraux, 98% me dit il. " Le reste de l'anatolie, ce sont des fascites qui mettent la burka. Moi je suis athéiste" ( à prononcer aTHEiste sans fierté mais avec vigueur ).
qu'il existe un communiste, luteur, athéiste, anatolien, soit.
que je le rencontre soit.
mais qu'il m'emmene faire des batailles de boules de neige sur les steppes anatolienne, là ca dépasse mon entendement.
ce soir nous dormirons chez son oncle.
Publié par nico à 8:38 AM 6 commentaires
retrouvailles...
hiers, pendant que je m'efforcais de gacher vos maigres heures de travail, rentres dans la salle, Salim, un de mes p'tits lutteurs et qui aurait du se trouver à 200 km de là. essouflé, courrant vers moi, géné et riant.
Lui ! ici ! je devais les rejoindre le lendemain dans une toute autre ville. "come, come", ils sont là tous les 4. m'acceuille à bras ouverts. Sanglots de rires. Ils ont loué une voiture et ils sont là.
Que dire lorsque notre langue commune est si limitée ?
Ne plus chercher de raison particulière à cette générosité, à cet élan. On ne se parle pas vraiment beaucoup. Je croyais m'occuper des enfants avec mes jeux vénissians. Je me rends compte que c'est bien plus souvent eux qui s'occupe de moi.
Bon, admettre cet élan de leur part sans se poser de question.
Puis ranger cela dans la lourde armoire des choses à admettre sans comprendre.
Publié par nico à 8:23 AM 3 commentaires
lundi, mai 08, 2006
les p'tits
le premier, à l'école de la fierté, le vrai fils, il sait que son père est là. Il en est fiers, s'en protège parfois. a peur de ma présence au début.
le deuxième, à l'école de la cascade, et des mots. parle, ris, saute, culbute, raconte. dans l'indifférence parfois.
orphelin
le troisième, à l'école du sourire. orphelin aussi Pleure parfois dans la foule. Aime ma main dans ces cheveux. et a parfois un sourire à décrocher les étoiles.
si je n'étais pas en début de voyage, l'aurait bien ramené !
http://nicolas.dapzol.free.fr/photos/MVI_2280.AVI
Depuis quelques temps, dans les virages serrés, où le voiture s'emporte, nous reprennons en choeur un youhououu collectif.
Publié par nico à 10:55 AM 0 commentaires
poésie
A la frontière arménienne, un jeune turque me montre ces poèmes ( 1 par jours, c'est victor hugo ce type là !). Du coup, je lui ai mis un p'tit poème francais sur son beau carnet. je lui ai mis ça je trouvais que c'était plutot de circonstance...
ce gros sac d'arthur était finalement juste un peu plus au sud ...
Par les soirs bleus d'été , j'irais par les sentiers
picoté par blés foulés l'herbe menue
réveurs, j'en sentirai la fraicheur à mes pieds
je laisserai le vent baigné ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien
mais l'amour infini me montera dans l'ame
j'irai loin, bien loin comme un bohémien
heureux comme avec une femme.
bien sur, il ne se rendra jamais compte que ma mémoire a bien des failles !!!
mais du coup il m'a mis un poème de Kemal, le Poete turque par excellence sur mon carnet.
ce grand moment de poésie nous a ému tous deux...
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peu après discussion sur les études :
moi "you study Einstein ?"
lui " yes, and Tolstoi" ( ! )
moi " big book but great "
lui " ...name ...."
moi "like war and peace"
lui "no no"
je lui écris "war and peace"
lui "ah", il avait compris "war and piece" guerre et morceaux, ça se serait un sacré titre !
Publié par nico à 10:28 AM 4 commentaires
petit déjeuner..
et un mot pour la france...
http://nicolas.dapzol.free.fr/photos/MVI_2421.AVI
Publié par nico à 10:11 AM 4 commentaires
dimanche, mai 07, 2006
au vert...
dormir cabanne - rivière - haute vallée.
http://nicolas.dapzol.free.fr/photos/MVI_2317.AVI
http://nicolas.dapzol.free.fr/sons/VOICE/VOC030.MP3
Publié par nico à 10:09 AM 2 commentaires