samedi, juin 24, 2006

"SOS bonheur ?"

moi - il y a toute cette beaute' de la revolution pacifique que vous avez mene'...
elle - " tu sais, apres la revolution, l'administration est reste'e telle qu'elle etait. la corruption est reste'e intacte.
A l'opposition qui est venu au pouvoir, s'est forme' une nouvelle opposition.
Et puis... [ elle parle a voix basse comme pour elle meme. ] et puis apres, on a eu des manifestations chaque jour. et chaque jour, chacun a manifeste' pour son petit interet personnel, egoiste. "

barbares !

On a beau dire. C'est quand meme pratique ces pays civilise's...
On a beau arriver dans une ville inconnue, tard dans la nuit, sans plan, dans un lieu ou' les hotels sont hors de prix et avoir une tete hirsute et bien il y a toujours quelqu'un pour passer plusieurs heures a telephoner aux quatre coins de la ville et pour vous accompagner n'importe ou' et vous degoter au final le plus splendide des appartements pour trois fois rien.
pourquoi ? "parceque c'est ca etre humain, non ?"


note :
Toute comparaison avec de barbares comportements dans de latines cite's...

tradition

Il faut toujours respecter les coutumes. Ca plait aux touristes et aux vieux.
et bien ici, il est une joli tradition.
Le kidnapping de jeune fille.
une jeune fille vous plait. Vous etes un peu presse' - c'est bien naturel -, ou elle a ose' vous dire non, l'odieuse, ou vous etes un peu soul. c'est selon.
Ni une, ni deux, vous appelez les copains. et hop ! capturez ! Vous l'amenez a la maison. La nuit sous votre viril domination, elle devient femme, selon la charmante expression.
La du coup, comme la jeune fille a predu ses qualite's virginales et qu'on n'ose pas trop aller a l'encontre de la tradition, la famille n'ose pas trop prostester, et somme l'enfant d'accepter le mariage [ voir la repudie si elle refuse... ].
Elle accepte toujours.
Le tour est joue'.

Il est difficile d'avoir les chiffres mais cette joyeuse pratique semble relativement repandue.
Bien sur, cette acte est condamne' par lois kirgizes, les conventions internationales et l'islam.
Pourtant, lorsqu'on en parle aux interresse's ( parents et kidnappeurs ), ils repondent :
" la tradition, c'est la tradition !"

Or, l'histoire est bien differente....

Dans les temps anciens, les mariages etaient arrange's par les familles. Tout etait pour le mieux dans le plus stable des mondes. Mais dieu, fourbe createur, a invente' la romance et le desir.
Et il s'est trouve' quelques Tristan et quelques Iseult pour se lier d'un amour poignant et devorant mais reprime' par les sages obligations familiales.
Les Romeos n'ecoutant que leurs courages et leurs passions chevaucherent moultes chevals blancs pour enlever les jeunes filles fretillantes.
Puis nuits etoile's. Corps qui tremblent....etc...
Les lendemains, la famille alors renoncaient a leur faire entendre raison.
et leur donnaient benediction.

tout ceci etait assez recent ( un siecle a peine ).

Malheureusement, le temps a vite fait son ouvrage. et a enleve' la partie inutile a l'histoire, l'amour ... et n'en a garde' que l'essentiel... le desir de Mr et le kidnapping.

et c'est ainsi que nait une "tradition".

note :
la famille ne prosteste quasiment pas sauf si une jeune fille riche est enleve'e par un pauvre. faut quand meme pas exagere'.

selon l'universitaire qui m'a conte' cette charmante histoire, " bien que nous n'ayons aucun chiffre precis, des etudes precedentes nous permettent de penser que le nombre de divorce est plus important chez les couples ainsis forme's "
J'ai bien cru qu'il allait me sortir sa biblio...

Osh --> Bishkek

Dans le taxi :
Elle a la vingtaine joli, la peau clair et yeux larges, vifs, genereux.
Depuis qu'elle est devenu protestante, elle ne voit plus ses parents.
lui, la quarantaine est passe'e, trop passe'e. Il est americain, sociologue.
Elle est son assitante dans ce pays.
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Ils sont proches. De temps en temps, il passe, sans mot dire, la main sur sa cuisse, sous son bras.
Elle ne bouge pas. Si le regard se fait doux, - j'allais dire compatissant - , le corps reste inanime'. Inerte.
Elle lui caresse parfois l'epaule, avec, dans le geste, cette tendresse batarde, ce residu de l'amour qui n'est plus.

elle "apres la chute de l'URSS, ici c'etait l'apocalypse... les usines ne marchaient plus. les universites ne fonctionnaient plus. L'administration etait devenu inutilisable...
il a fallu tout reconstruire "

kyrgysie 1er jour.

1er jour, 6h du matin.
moi - " un cafe' ou un the' ? "
elle - " Vodka ! "

y'a des signes qui ne trompent pas. on a change' de pays.

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plus tard.
moi - manger
elle - Borsh ! Borsh !

je crois qu'elle est totalement soul.

trajet Kashgar --> Osh

Traverser la chaine himalayenne reste une feerie.
Les longues levres de dunes laissent la place aux roches escarpees. Au soleil eclatant du sable clair succede les pousses herbeuses des monts mauves. Viennent les coule'es rouges des pleurs volcaniques et les falaises d'un noir ebene terrifant. Au detour d'un col vertigineux suffocant apparaissent de hautes plaines ou' des chameaux revent placides dans des nuages de poussieres. Lorsque le bus y plonge, c'est pour remonter un fleuve rouge sang carriant une seve inouie. Par la magie d'un virage et d'une exhalaison de glace, le fleuve devient bicolore. Une veine bleu porte les regrets des neiges eternelles tandis que l'autre charrie l'essence des laves anciennes.
Nous flottons alors dans un silence epique et lunaire.
L'horizon s'ouvre et la route se fait fantastiquement droite. Comme une demesure humaine et magique realise'e.
Les etoiles se levent pour guider la marche.
Lorsque nous nous eveillerons, le songe aura disparu.
et l'humaine mesure aura repris ses droits.

une passante...

Elle marche dans la matinee naissante. Elle a pour elle le regard reveur des badauts qui s'arrete, s'arrete pour elle, un instant revant.
Elle avance son ombrelle a la main, son ombrelle qui jette un peu d'ombre sur son corps blanc. Elle marche doucement souriant a la lumiere balbutiante. Elle a le regard des amours debutant, si freles, si legers, si profonds. Elle porte en son sourire comme une promesse antique. Ses noirs cheveux volent aux vents laissant aux passants comme le parfum sonore d'une musique inesperee.
Elle porte en elle, dans sa demarche, dans sa silouhette et dans ses gestes, le songe d'un monde libere', genereux, inouie.
Elle avance vers moi d'un pas et tranquille et confiant, sereine et si belle, si belle dans l'aube nouvelle.
Elle s'arrete. pose son regard sur l'horizon lointain. Puis baisse doucement, chastement les yeux.
Et dans un vrombissement guturale terrifiant, se racle longuement la gorge, se pince les joues et s'elance et crache, crache un long mollard dans le caniveau propre.

c'est ca aussi la chine.

la chine en vrac ( et en bref...)

la chine c'est :
- la courtoisie:
une serveuse posant negligemment une cuilliere au bord de la table apres vous avoir observe' vous debattre avec un riz non collant...
- la delicatesse:
un marchand criant dans la rue a votre intention, une bouteille de biere d'1L a la main, "eh ! eh ! je te mets la meme chose qu'hiers ! "
- les fashions victims
o les belles panoplies : gants blancs, ombrelle, mi bas nylon.
- le voile qui ressemble vraiment a une serpilliere.
- enfin de la nourriture exquise et un peuple non uniquement carnivore.
- quand meme cette curieuse facon de rajouter du piment,[ bien qu'on ait implore' dans toutes les langues de la creation que vraiment pour nous c'est l'enfer buccal ] comme ca pour faire plaisir...
- la franchise :
" sir, can I train my english on you ?"
- les faux billets pour prier boudha.
- les fausses fleurs en plastique de partout ( joli d'ailleurs ).
- les salles internet bonde's d'adolescent, de post adolescent, d'adultes, etripant des monstres tentaculaires ou zigouillant hardiment du terroriste, dans un vacarne de click hallucinant.
- ce gros maho qui pointe les lendemains qui chantent.
- ...

jeudi, juin 22, 2006

[chine] medecine douce.

Je ne suis pas contre les medecines locales mais de la' a' accepter, sans bondir, qu'on me mette un scorpion sur l'epaule, ca jamais !
et meme si
"monsieur, monsieur ! c'est bon pour la sante...."

note :
record personnel du saut en arriere largement battu...

mercredi, juin 21, 2006

"Départ dans l'affection et les bruits neufs! "

Il y a dans ces vielles de departs ce je ne sais quoi d'impatience, d'inquietude et cet arriere gout de putain-j-ai-fait-que-l-effleurer-ce-pays.

depart pour osh, la kyrgyzie et M. demain.

echec...

Les echecs ici, c'est un jeu collectif. 5,6 personnes de chaque cote' s'affrontent dans un duel serre', serieux. Bien sur les equipes changent et des traitres passent dans le camp adverse toujours dominant.
C'est une lutte. A chaque coup, les pieces claquent rageuses sur l'echiquier. Les mains s'y deplacent rapidement. saisissent balancent les pieces de bois, depitee ou rageuse mais toujours avec une force rare.
les pieces ne sont pas prises. elles sont ejectees. Plus la fierte' est grande, plus la violence se fait presente.
c'est un duel de corps avant tout.

on y joue tres rapidement au debut, dedaigneusement, un peu aleatoirement. Puis les coups se rallongent, et chaque passes demande alors mille tapotage sur l'echiquier, mille strategies dessinees et bien des conciliabules interminables.
la fin des parties se fait dans la froideur. Chacun se leve et cache sa fierte ou son ressentiment...

[ photo ]


[ au moment ou' je finis ce petit texte, un homme derape a velo se plante devant moi "america ?" et repart. je ne sais qui c'etait mais ca a provoque' un savre' attroupement.]

rencontre et proposition

Il est grand, etonnament grand, sec, un regard aigue, vif. quand il parle, ses yeux virent et voltent joyeux. Il porte des vetements un peu trop large qu'il rabat par moment. 26,27 ans peut etre. il fait du "biiseness" comme tous les pakistanais ici. quel business ? ca reste un mystere...

(lui)- l'islam ca veux dire le respect de l'autre. le respect de chaque homme tu vois. quel qu'il soit. les bombes, les fatwas, tout ca c'est pas l'islam.
(moi)- j'ai l'impression que l'islam c'est bien ce qu'on en fait. tu sais j'etais en turquie, en iran, au pakistan et chaque fois on m'a parle' du vrai islam. et bien chaque fois il etait different.
(lui)-peut etre... les chiites et les sunites... mais l'important c'est de donner. Pendre, prendre aux autres est egoiste, rend mal. Comme dieu nous a donne' la vie, donner nous rend heureux [ il a les yeux eclatant rayonnant ]
(moi)- dieu doit etre heureux alors.
(lui)- ...

plus tard.
(lui)- le probleme c'est les enfants. On les endoctrinne des les premiers jours. alors qu'il faut avoir l'esprit ouvert ouvert sur le monde...
si on ne leur apprend pas, alors il ne pourront jamais entendre.
...
(lui)-il me faudrait 2 ans, 2 ans au pouvoir au pakistan et tout changerait.
(moi)- qu'est ce que tu fairais ?
(lui)- je construirai un grand village. et dans ce village, j'emmenerai tous les enfants de toutes les familles....
... et je leur apprendrai la realite'.
(moi)-la realite' ?
(lui)- tu vois cette tasse ? certains disent que c'est un verre. ils deforment tout. il faut apprendre aux enfants a voir les choses. il faut briser la tradition.
(moi)- tu vas etre tout seul pour tous les enfants ?
(lui)- non, j'ai besoin de 200 personnes.
(moi)- et tu seras le chef ?
(lui)- non, non on sera tous amis.
(moi)- mais que fais tu encore ici ? un projet comme ca faut le commencer tout de suite !
(lui)- pour l'instant, j'essaye de convaincre les gens avant de commencer... et puis... et puis... " i have to enjoy life before !" s'exclame t il avec un rire un peu gene' mais large sincere.
(lui)- tu veux en faire partie ?
(moi)- il fait trop chaud au pakistan... mais si ton village tu le fais dans le nord, c'est d'accord !


[ pour ceux qui seraient interrese's , ecrivez moi je transmettrai ....]

l'enquete ordinaire.

moi " bonjour, est ce que vous sauriez quand partent les bus pour Osh ?"
[dans un cafe']
" oui, bien sur, le jeudi et le lundi matin "
[un touriste]
" des bus pour osh ? y'en a tous les jours, oui, c'est sur."
[ a l'office du tourisme]
" faut se presenter tres tot, je sais pas quelle jour et ils partent quand ils sont plein "
[ un cafe' pres de la gare routiere ]
'le mardi uniquement et il faut faire 2 changements'

recouper les faits, recouper...

ps:
[ apres investigation] en fait ils partent le jeudi pas specialement tot et il faut reserver a l'avance et surtout pas s'y presenter le jour meme...

mardi, juin 20, 2006

kashgar,
La premiere impression fut desagreable, repoussante.
On m'avait dit "va, va voir le marche' le dimanche, va voir le quartier des artisans, c'est beau"
Ben j'y suis alle'.
Des trains de touristes s'y succedent agitent des fagnons et flashent en saccade du pitoresque de facade.
les autochtones les regardent passer avec au mieux une indifference bovine. on tente d'y vendre un exotisme industriel et suranne'. Tates mon sabre et mon couteau orne', regardes mon chapeau a plume oh comme il te va bien.
Pour ceux qui n'ont pas le bonheur de savoir gouter aux hysteries de shopping, l'endroit est repoussant et laisse un malaise tenace.

Pretextant des contraintes administratives j'avais fui cette ville rapidement.

j'y fait une halte cs jours ci avant d'entamer la route vers le kyrgystan voisin.

et bien, et bien je m'etais trompe', il est des charmes cache's. Passe' les murailles des zones balise's, la vielle ville fut acceuillante. Des ruelles courbes s'offrent. D'etranges passages sous les maisons en pilotis se devoilent. Les enfants y jouent et sont heureux de partager leurs jeux et leur joie avec le passant qui s'y arrete alors longtemps. Les portes des masures restent ouvertes, confiantes. Dans leurs ombres, parfois, des femmes aux voiles colore's y discutent sans heurts. Un sourire surpris eclaire leurs visages au passage du passant.
Parfois entre 2 cartables dans une etroite ruelle, on finit d'user un ballon degongle'. Tout nouveau joueur est alors le bienvenu.Et meme s'il n'est pas tres doue', cela fait au moins rire les parents...

Plus loin le soir, c'est le festival de la friture et des fruits.
Tout y bout, cuit, s'etale dans le fureur et dans les cris et dans le silence des papilles heureuses.









Kashgar,
y'a qd meme une bonne partie de la population qui mi musulmane mi alcoolique.

au detour d'une rue perdue, un escalier un peu sombre et une devanture chic "sunny coffee".
J'entre. Bar de bois clair et fer forge', lumiere tamise'e et alcove orange'e.
Personne. seul un piano enroule' en jazz s'ecoule dans la piece.
on m'invite a m'assoir.
je demande timidement.. "un cafe'" , subjugue' par l'endroit.
"lequel monsieur ?" me repond on avec froideur.
on me tend la carte. la carte des cafe's. gigantesque.
Ca fait 2 mois que je tourne a cet guimauve de the'. [ pas toujours mauvais mais bon ca reste du the' ].
le cafe' est un delice. je manque de defaillir.

lundi, juin 19, 2006

trajet A. Kashgar.

un bus couchette
ambiance familiale, debonnaire et festive.
un bus couchette c'est un peu une soiree couette qui roule.

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apres la pause, le chauffer a le malheur de ne pas retrouver la suite du navet anglais que nous regardions.
Un groupe de femme Ouygours a l'arriere du bus particulierement enjouees l'invective en riant. Concert d'insultes sur-aigues, de protestations franches, reches, resonnant dans le vehicule et chapelet de rire parceque j'ai bien l'impression que le film tout le monde s'en fout un peu.
Le chauffeur pour les calmer lance "Desperado".
Comme outrage ultime, les furies se mettent a chanter et couvrent de leurs voix la pauvre bande sonore.

Nous sommes alors la, au milieu du desert, couches sous une nuit perlee d'etoiles brillantes, et maintenant perdu dans le sanglot de leurs voix.

note sur le monde nouveau

lorqu'on aura emascule' tous les joueurs de foot, il est imperatif d'oscir tous ces foutus ecrivains ( les russes sont une priorite' ) qui ont une sacre' tendance a faire manquer l'arret du train a la station desiree....

lui - j'habite kuche', je vais a A. pour affaire,
moi - vous habitez kuche' ?
lui - oui
moi - donc on a depasse' Kuche'.
lui - et vous vous allez ou' ?
moi - ben j'allais a Kuche'.
lui - et maintenant.
moi - ...

retrajet Urumqi --> kuche

long desert de rocailles ou' s'epoumonnent des herbes fiers.
au loin, une foret. un mirage peut etre ?

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a chaque gare traverse'e, sur le quai, des epilepsies de retrouvailles

rencontres..

lui ( la jeunesse etincellante, exaltee, debordante )
" je voudrai une femme ... enfin une petite amie deja, ce serait bien.
...
"et je voudrai des enfants"
...
"Oui, j'aimerai tant laisser une trace apres."

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un Hann, joufflu ingenieur, la cinquantaine solitaire et touristique.
moi " il y a qq annees, il y a eu des affrontements sanglants ici, entre les ouygours et le gouvernement"
lui " oui, mais nous avons installe la puissante armee chinoise ici en grand nombre, tres grand nombre. Et maintenant tout va bien"

note
[l'arrestation et l'execution des opposants a du aide' aussi.]

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lui ( etonnament grand, un visage carre' lisse, une absence d'expression singuliere )
lui - " vous voyagez seul ? vous n'avez pas peur d'etre vole', aggresse', tue' ?"
moi - ben non
lui - vous etes courageux.
moi - vous pensez vraiment que la chine est un pays dangereux ?
lui - euh... non.

Tian chi lake... en vrac

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"taxi, la gare routiere pour le lac tian chi"
"ok, ok" et moteur vrombissant.
5 minutes plus tard, on s'arrete.
lui le regard interrogateur.
"no english..."

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au lac tianchi [ tout de meme, il faut parfois une sacre perseverance pour gouter a un peu de verdure... ]
decors ? on l'appelle ici l'etang celeste et pour une fois,ils n'en font pas un peu trop.
mais je ne parlerai pas de la cascade dite du " dragon blanc vrombissant..."


moi - no horseridding today, i want to walk and rest.
lui - but tomorrow, snow.
moi - ah.
lui -...
moi - what, snow !


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je loge dans un village kazaks plein de yourtes fumantes.
avec leurs formes arrondies et basses, elles ressemblent a des champignons poteles et le village a schtroumphe-land.
et d'etrange cracoucas tournent autour de nos masures.

note :
la fille de la yourte s'appelle "krr", si si !

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demain, nous verrons si les kazaks sont si bons cavaliers que ca !

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y sont marrant les kazaks a faire confiance au premier touriste venu avec sa connaissance hyppique de manege. on lui donne un cheval et on lui dit : " va la bas, c'est sympa"
du coup randonnee seul en montagne, dans la foret et les rocs autour du beau lac tian chi.
le cheval noir puissant connait son affaire.
avec ce brave Irka que j'ai traduit assez librement par "pegaze fougueux" et
aux sons de tchtt ( go en kazak ) et urta ( stop ), nous chevauchons tous deux parmis les troupeaux paisibles et l'herbe fraiche. et la neige parfois.

une petite video
http://nicolas.dapzol.free.fr/photos/chine/MVI_4357.avi
et une autre
http://nicolas.dapzol.free.fr/photos/chine/MVI_4358.avi