dans la rue, le temps de jouer avec les militaires, la nuit est deja tombee depuis longtemps.
Je n'ai pas de plan de la ville. Les rares panneaux sont en chinois uniquement.
on m'indique un hotel non loin parait il.
L'avenue est sombre, large, faiblement eclairee par des neons blafards. Quelques silouhettes trainent dans la rue. Aucune voiture, aucun passage.
un silence assourdissant, pesant.
On me hele.
Un homme grand, large d'epaules, le visage dans l'ombre, un manteau epais demesurement long, les mains caches me dit :
"hotel. here" il me montre une ruelle sombre.
"euh... thank you. i want to see another one..."
je continue. ne pas, ne pas se retourner.
sentir la peur s'insinuer.
souffler, se dire qu'on a pas grand chose d'autre a faire que continuer.
s'accrocher a cette idee. essayer d'en rire. y arriver qd meme.
10 minutes plustard, l'hotel est trouve'....
il est complet.....
on m'en indique un autre.
et bien exactement a l'endroit ou' mon gorille voulait m'emmener.
Il etait sincere et je ne l'ai pas cru....
maudite mefiance.
---
donc qq minutes plustard j'arrive a l'hotel.
derriere le comptoir, le patron torse nu ventru, se fait graisser les cheveux par sa femme a l'aide d'une brosse a dent.
le fils tente de faire les comptes.
charmant tableau.
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revu gorille.
il m'a amene' manger.
je ne pouvais plus rien lui refuser.
ce fut d'ailleurs sucullent.
lundi, juin 12, 2006
suite
Publié par nico à 7:08 AM
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