mercredi, juin 14, 2006

train kasgar --> urumqi

dans le wagon...
A s\'y prendre a la derniere minute, on se retrouve forcement dans le dernier wagon. celui des pauvres, qui est aussi celui des cartes, des rires, du the, et des grands yeux etonnes et un peu dubitatif devant le touriste assis a leur cote.

Chacune, oui chacune, de mes affaires fait l\'objet d\'un commentaire de la communaute\'.A chaque discussion, on me questionne par un signe de tete,et j\'approuve du regard avec le plus grand serieux.

beaute\' du desert blanc de gobi dans le ciel blanc.


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joie simple du jeu de carte dans ce train [ enfin, un terrain o\' les regles sont explicites !]


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c\'est qd meme un peu troublant de se faire carresser le bras par un inconnu goguenard, sous le pretexte qu\'on a des poils, nous.

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En deux heures de voyage, mon carnet s\'est remplit de mille signes, dessins de nos vies, et un long dictionnaire de nos langues communes.

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et ce vieux ferre\' en plein desert qui me reste...

\"j\'etais pret a te grossir de quelques larmes\"


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le desert franchi naissent des embreyons de rondes colinnes. dans la verdure nouvelle s\'endorment les chameaux et les nomades meles.
Tout y respire l\'appaisement et le sourire d\'un coin d\'ombre l\'ete.

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Nous poussons vers des horizons magnifiques.
Le rythme du train repousse les fatigues estivales.
Et dans le chant nouveau du vent et du sable, la marche a venir se fait belle, dissipe les rides naissantes.


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mon voisin criant et me montrant l\'horizon
\"sano Gobi !!\"
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les visages ont tant change\' depuis le pakistan, depuis que l\'himalaya fut franchi. L\'ovale noirci cede la place a des rondeurs multiformes.
les yeux se sont aiguises, les pomettes se sont faites saillantes.
le soleil a etire\' les peaux. le sable a pris leur couleur.
les corps ont a present la secheresse et la force de ceux contre qui le vent ne peux rien.
Les ouygours et les hans s\'entremelent encore a mon regard.
les ouzbecks, les kirgizs, les mongols sont la aussi pour encore jeter un peu plus de confusion et d\'inoui a l\'endroit.

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parlerais je des habits ?
jupe longue flottante, jupe courte lisse, jean serre\' ou jean large, burka encore, dentelles traditionnelles noires ou blances dentelles pour les soirs aimant.
les hommes eux se scultent a present de nos occidentales us. seuls quelques d\'jeuns hesitent avec des japonnaises extravagances.

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Il a le front brulant. elle peut etre les mains froides. Il a une chemise ouverte sur un torse imberbe. elle a les yeux de celle pour qui rien n\'existe que. Il a les yeux brillant de l\'ivresse. Elle a la tete pose sur ces genoux. il la protege du soleil brillant d\'une main aimante. Elle le regarde. D\'un geste ou d\'un regard, il redessine son visage. Dans un souffle parfois, elle lui murmure quelques folies.
et des rires alors fleurissent leur visages.

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