Nous léchons le bords de la route à chaque virage. Par la vitre, la rosée vient peu à peu se déposer sur nos visages. Sans attendre le plaisir de l'arrivée, nous goutons à chaques courbures. La route frémit à notre passage. On entends ses cris. L'orage est proche, les peaux s'electrisent et les sillons tracées sont déja humides. La foret verte semble s'ouvrir à notre passage. Nous glissons sans hate dans cette chaleur nouvelle.
Dehors, tout n'est que cri et grondement.
mardi, avril 22, 2008
orage
Publié par nico à 5:56 PM
Subscribe to:
Publier les commentaires (Atom)
0 Comments:
Post a Comment