mardi, juin 20, 2006

kashgar,
La premiere impression fut desagreable, repoussante.
On m'avait dit "va, va voir le marche' le dimanche, va voir le quartier des artisans, c'est beau"
Ben j'y suis alle'.
Des trains de touristes s'y succedent agitent des fagnons et flashent en saccade du pitoresque de facade.
les autochtones les regardent passer avec au mieux une indifference bovine. on tente d'y vendre un exotisme industriel et suranne'. Tates mon sabre et mon couteau orne', regardes mon chapeau a plume oh comme il te va bien.
Pour ceux qui n'ont pas le bonheur de savoir gouter aux hysteries de shopping, l'endroit est repoussant et laisse un malaise tenace.

Pretextant des contraintes administratives j'avais fui cette ville rapidement.

j'y fait une halte cs jours ci avant d'entamer la route vers le kyrgystan voisin.

et bien, et bien je m'etais trompe', il est des charmes cache's. Passe' les murailles des zones balise's, la vielle ville fut acceuillante. Des ruelles courbes s'offrent. D'etranges passages sous les maisons en pilotis se devoilent. Les enfants y jouent et sont heureux de partager leurs jeux et leur joie avec le passant qui s'y arrete alors longtemps. Les portes des masures restent ouvertes, confiantes. Dans leurs ombres, parfois, des femmes aux voiles colore's y discutent sans heurts. Un sourire surpris eclaire leurs visages au passage du passant.
Parfois entre 2 cartables dans une etroite ruelle, on finit d'user un ballon degongle'. Tout nouveau joueur est alors le bienvenu.Et meme s'il n'est pas tres doue', cela fait au moins rire les parents...

Plus loin le soir, c'est le festival de la friture et des fruits.
Tout y bout, cuit, s'etale dans le fureur et dans les cris et dans le silence des papilles heureuses.









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