dictature ou not dictature du proletariat ?

Voici 2 ans, Evo Gonzalez a ete elu a la presidence de la bolivie. Si vous ne le connaissez pas, c est facile son truc, c est le socialisme a visage indien.
De grosses reformes sociales, des nationalisations, des reformes en faveurs des populations indigenes et une quete spirituel en faveur de la legalisation du coca ( la plante ... ;) )
Du coup, pour les indiens et dans les couches pauvres de la population, ce brave Evo jouit d une belle popularite. Mais, dans le sud est, de loin la region la plus riche, il est loin d etre aime´. Bizarement, la bas, on ne voit pas d un tres bon oeil, le cout des programmes sociaux et la perte de pouvoir, et la region declarerait volontiers son independance.
Mais, comme Evo a bien potasse´ son petit manuel de marxisme leninisme, il connait bien la dictature du proletariat.
Pour mettre en place son joyeux programme, il doit changer la constitution. Du coup, il a fait expulser par l armee les opposants de l assemblee pendant l etablissement du projet.
Des manifestants un peu trouble par ce leger vice de procedure se sont fait tirrer dessus. 3 morts.
Le vote a lieu le 5 mai. Les tensions sont palpables.

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aujourd hui a la paz, ou je me trouve, a lieu devant le palais presidentiel une manifestation en faveur du oui.
Representant des tribus et officiels du gouvernement sont venus clames ( et danses !!! ) leur attachement a l unite du pays et a evo.
A leur cris, se mele le bruit d une musique militaire jouee par un compagnie engagee pour l occasion.

si les danses sont belles, joyeuses et colorees, dans les discours, on entends des
" camarades , freres, ... nous luttons aujourd hui pour nos freres et soeurs du chili d argentine et d ailleurs, nous ne nous arreterons pas.

C est la revolution camarade. !
la revolution culturelle. "

Ce genre de reference historique, ce n est pas fait pour rassurer.