samedi, mai 03, 2008

Apres mes jours de solitude bolivianise, la rencontre et la promiscuite avec des hordes de baroudeurs est un choc, et celle avec la partie americaine , une catastrophe.
Moi, sortant de ce mutisme teinte d espagnol, eux, la gueule ouverte d une colonie de vacance sur le retour, baffrant sans s arreter des melanges de springles et de BN en riant, gloussant, criant.
Ils sont ici comme a Luna Park.

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Le monde est leur terrain de jeu. Ici, ils y ecoutent a la meme musique qu ailleurs. Bob Marley est un de leurs prophetes. Il l ecoute a s en etourdir.
Il n est point de rencontre, d echange , de decouverte possible puisqu ici , ils se sentent chez eux. Ailleurs aussi.
Ils se disent "citoyen du monde".
Ils ont la jeunesse pour toute impunite. Connaissant les codes du monde moderne, ils en sont les rois. Ils ont le rire et la puissance du groupe pour eux.
A leurs passages, c est un monde qui disparait, humilies.
Ce sont des jeunes de bonnes intentions parlant peut etre le soir de cosmopolitisme et de fraternite.

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