Jeunes gens le temps est devant vous comme un cheval échappé
Qui le saisit à la crinière entre ses genoux qui le dompte
N'entend désormais aue le bruit des fers de la bête qu'il monte
Trop à ce combat nouveau pour songer au bout de l'équipée
Jeunes gens le temps est devant vous comme un appétit précoce
Et l'on ne sait plus que choisir tant on se promet du festin
Et la nappe est si parfaitement blanche qu'on a peur du vin
Et de l'atroce champ de bataille après le repas de noce.
[...]
Que le temps devant vous jeunes gens est immense et qu'il est court
A quoi sert-il vraiment de dire une telle banalité
Ah prenez le donc comme il vient comme un refrain jamais chanté
Comme un ciel que rien ne gêne une femme qui dit pour toujours.
Enfance. Un beau soir vous avez poussé la porte du jardin
Du seuil voici que vous suivez le paraphe noir des arondes
Vous sentez dans vos bras tout à coup la dimension du monde
Et votre propre force et que tout est possible soudain
L. Aragon-- la beauté du diable.
vendredi, juillet 21, 2006
c'est la fin.
Publié par nico à 4:48 PM
Subscribe to:
Publier les commentaires (Atom)
0 Comments:
Post a Comment