La mer caspienne, c'est d'abord une odeur. Une odeur de poussière, d'eau où se mele l'humeur des algues et qui vous monte aux yeux et à la gorge.
Puis c'est un son, un clapotis sourd, timide, oppressé.
Enfin, vous faites deux pas et c'est une vision. Violente. Unanime. Le béton a envahit la plage et s'érige en lambeaux.
Des rocs sales, silencieux, dociles y vegetent. Rien ne s'y passe qu'une rumeur de vague couverte par l'enfer des camions désirant la frontière.
La douceur des rizières est à quelques pas.
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Lentement, indifféremment, il ramène son filet, l'examine scrupuleusement, se replonge dans l'eau froide. Se prépare sans hate et dans une grimace la relance.
Je ne sais ce qu'il ramène sinon un peu de sable...
Face à lui, un homme trimballe un arrosoir d'enfant à travers son jardin. C'est un petit bout de terre à dans l'immense terrain vague.
mardi, mai 16, 2006
Astara
Publié par nico à 12:12 PM
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