un jour, dans une maison de bonne famille,
lui " you like porn ?"
moi " what !"
lui " poehm, you like poem "
moi " ah... euh .. yes"
---
culte de la poésie troublant en ce pays.
chaque ville y erige la statue de son poète attitré.
on la venere, on la montre... mais le pire... c'est que j'ai l'impression qu'on la lit aussi.
---
Au tombeau de Hafez, la poete sensuel de shiraz, les iranniens viennent se prosterner, un receuil de poésie en main.
Une main sur le tombeau et l'autre sur le livre, ils ouvrent une page au hasard et tentent d'y lire entre les vers leurs destinnées
photo
---
dans le bus un étudiant me récite quelque vers de Hafez...
moment particulier, touchant.
---
sinon les poetes ici n'ont rien de bien commun avec ceux de par nous.
A nos pauvres chetifs, transpirant leurs mélancolies à travers un idéalisme de bon ton, en disant que vraiment, vraiment ce monde ne les mérite pas et bien ici on oppose la puissance et la terre.
Le poete ici, c'est un mage qui faconne le monde. Lrge d'épaule, son manteau de fourure brodé flotte à sa suite.
Ses lourdes bottes fourrées impriment leur marques au sol. Ce n'est pas un reveur. Il invoque pour nos félicités, les arcannes anciennes et étale sa puissance pour convoquer les vérités occultes, magiques.
photo
mercredi, mai 31, 2006
un peu de poésie dans un monde de brutes...
Publié par nico à 2:41 PM