9h
Dans cette ville, où parait il, il ne faut pas aller, et encore moins trainer le soir, tous les hotels sont complets.
Je tente ma chance au consulat.
qui sait ? Peut etre m'ouvriront ils la frontière aujourd'hui...
sinon...
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dans l'attente d'un visa...
J'attens là une heure dans la canicule montante. Un groupe se forme, attends avec moi.
" mon pere a 3 femmes et 25 enfants"
ben euh moi ? euh je suis fils unique....
- Moi j'ai 27 ans 4 enfants, je suis dans le business.
- moi, j'ai 24 ans 2 enfants, je construit ma maison.
- moi, j'ai 28 ans, je parcours un bout de monde...
Le décalage nous amuse...
Dans la foule, on m'extripe. "come". étonné, je suis docilement. On ouvre une porte. deux. on me cède la place. J'avance.
un "Bonjour Monsieur" bien francais retentit. Le consul me tend la main, tout sourire. m'invite à m'assoir, dans son bureau au luxe passéiste.
Nous parlons en francais des merveilles de l'europe, que le france et oui c'est beau, et qu' en l'espagne on sait y vivre " danser et boire".
Je me demande quand il va se décider à m'offrir un ferrero rocher. Rien de cela.
Mais plus tard pour aller à la banque, j'ai droit à mon escorte militaire. Sur une moto, à grand coup de sirenne fendant la foule, les kalchinkov pendent sur le coté.
mercredi, mai 31, 2006
zahedan
Publié par nico à 3:30 PM