demain, nous mettrons les voiles pour Capri...
et on verra bien si c est vraiment fini par la bas.
dimanche, novembre 19, 2006
reprendre la mer...
Publié par nico à 7:28 PM 0 commentaires
...
Les eglises ici le dimanche sont pleines a deborder.
En silence, la foule ecoute le preche longuement.
et choses incroyables :
meme les hommes sont assis devant et ecoutent et meme les cafes aux alentours sont desertes..
M : "qui a parle de la fin du christianisme ?"
Publié par nico à 7:15 PM 0 commentaires
...
vu moine, la soutane droite, la ceinture blanche etincellante, le sourire fiers, avec aux commisures des levres, quelques choses comme un mepris doux pour nous autres simples visiteurs ...
Publié par nico à 7:11 PM 0 commentaires
dans la rue...
lui, la quarantaine de la reussite...
- " he he ! vous etes touristi ? si ? "
- " euh ... oui ..."
- " surtout , surtout, n allez pas par ici ! [ il montre une ruelle pourtant charmante ]
il y a tant de belles choses a faire ailleurs. bellisima. Dans la grande rue... Ne vous en ecartez pas ! C est tres tres dangereux ... l est surtout !"
moi - " ah .. pourquoi ? la mafia ?"
lui [ regard appuye, sans repondre ] - " bon tenez... bon courage " et file sans un bruit ...
Dans ma main, se trouve un depliant pour Elite Voyage ( luxe et sourire de diamant )...
note
1 se demander quelles signes de richesse on peux presenter ...
2 l est semble bien attirant...
Publié par nico à 6:59 PM 0 commentaires
A confesse, une jeune fille, le cul en arriere, bombe, se penche vers le pretre, roule des yeux en contant ses peches.
Il l ecoute et de ses cheveux blancs arbore un sourire ravi...
La lumiere au dessus d eux est rouge... il ne faut pas les deranger.
Publié par nico à 6:55 PM 0 commentaires
...
Au monastere, une paire d ailes, seule s est decollee et reste posee la sur le mur, tremblante.
La tentation est grande de la prendre et de s envoler...
N empeches, je me demande quel ange a bien pu renier ses ailes et venir a nous ainsi.
Publié par nico à 6:52 PM 0 commentaires
ce que nous apprenons dans les eglises...
Plus tard, quand nous serons des anges, nous serons des anges joufflus, des anges aux bides rebondis, plisses, pendant, ds anges aux seins ronds de trop de graisses.
Plus tard, quand nous serons des anges, nous aurons de belles ailes de pierres mais nous ne nous envolerons pas. Plus tard, nous resterons peut etre sans ennui accroches au plafond des eglises.
Quand nous serons des anges, nous jouerons de nos joues rebomdies, des trompettes immenses. [ photo ].
Mais plus tard, quand nous serons des anges, les pigeons viendront nous chier dessus, tous les matins...
Publié par nico à 6:41 PM 0 commentaires
A voir ces italiens telephoner avec une joie si debordante, je me demande si dieu n a pas invente le portable pour se faire pardonner Berlusconni...
Publié par nico à 10:14 AM 0 commentaires
reprennons la route
des ferraris de plastiques pour des gosses illumines; des femmes denudees arborant des sourires caranassiers sous le jour des teles bleutees, et l oeil des hommes avide et rigolard; le cafe fumant dans des roucoulements sonore " et si !! si !! monsieur, ci cafe la, il tient tout la semaine eveillee ", de la lingerie fine, riche parure pour modele de plastique en vente de salles d attente - on attend quoi ici ? - ; des montres etincellantes dans leurs ecrins rouges; ce martini qu il faudra bien commencer a boire; et cette langue sautillante, etincellante, debordante, qui egrenne des i comme un sourire a peine dissimule.
remplissant le silence froid d un aeroport de transit.
Publié par nico à 10:02 AM 0 commentaires
mardi, septembre 05, 2006
Avec le temps qui passe, s'éteindront nos voix
Mais nos corps, que rien ne lassent, se souviendront des baisers florentins
Que nous donnions au clair matin
Avec un peu d'azur dans l'écriture
Et quelques reves à portée de main.
Publié par nico à 5:14 PM 0 commentaires
mardi, août 29, 2006
J'ai tendu des cordes de clocher à clocher;
des guirlandes de fenêtre à fenêtre;
des chaînes d'or d'étoile à étoile,
et je danse.
A. Rimbaud
merci pour vos regards, votre soutien, vos sympathies et vos indulgences...
Il en resterait tant à dire... Cela sera pour d'autres temps, d'autres paroles. Mieux vaux laisser ici le silence recouvrir ces pas trop pressés...
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Publié par nico à 9:42 AM 0 commentaires
lundi, août 21, 2006
Le petit jour poreux
qui efflue
réhabite
nos vitreuses pensées
On s'entoge encore une fois
du faux habit de soi-même
On replâtre le masque d'hier
à ce visage trop frileux
de sa nudité
On se reprend sa vie — pliée
sur un fauteuil
au pied du lit —
comme un vêtement qu'on soigne.
On inventorie la risqueuse
monnaie des paroles qu'il faudra dire,
la trouble marchandise des gestes
qu'il faudra faire
Pour demeurer la dupe
de son signalement.
Et chacun trouve naturel
de n'être pas devenu
un autre.
(Norge, Poésies 1923-1988)
merci à Z.
Publié par nico à 1:10 PM 0 commentaires
mardi, août 01, 2006
pour ceux qui s'impatientent....
Une version un peu moins en vrac de ce modeste bloc note, avec les notes oubliées et quelques photos/vidéos supplémentaires, sera par là en fin de semaine...
http://nicolas.dapzol.free.fr/orient/notes_en_vrac.htm
bonne fin d'été.
Nicolas
Publié par nico à 2:20 PM 0 commentaires
jeudi, juillet 27, 2006
samedi, juillet 22, 2006
vendredi, juillet 21, 2006
- Et alors ce voyage c'était comment ?
repenser à l'immensité traversé, sentir des myriades d'images défilées, retrouver retrouver l'écho des émotions passées et s'entendre balbutier....
- ben......... c'était.... c'était bien.
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- Et c'est quoi cette coupe de cheveux ?
- ben c'était le matin.... et elle avait déja bu son quatrième verre de schnaps....
Publié par nico à 4:56 PM 0 commentaires
c'est la fin.
Jeunes gens le temps est devant vous comme un cheval échappé
Qui le saisit à la crinière entre ses genoux qui le dompte
N'entend désormais aue le bruit des fers de la bête qu'il monte
Trop à ce combat nouveau pour songer au bout de l'équipée
Jeunes gens le temps est devant vous comme un appétit précoce
Et l'on ne sait plus que choisir tant on se promet du festin
Et la nappe est si parfaitement blanche qu'on a peur du vin
Et de l'atroce champ de bataille après le repas de noce.
[...]
Que le temps devant vous jeunes gens est immense et qu'il est court
A quoi sert-il vraiment de dire une telle banalité
Ah prenez le donc comme il vient comme un refrain jamais chanté
Comme un ciel que rien ne gêne une femme qui dit pour toujours.
Enfance. Un beau soir vous avez poussé la porte du jardin
Du seuil voici que vous suivez le paraphe noir des arondes
Vous sentez dans vos bras tout à coup la dimension du monde
Et votre propre force et que tout est possible soudain
L. Aragon-- la beauté du diable.
Publié par nico à 4:48 PM 0 commentaires
aéroport Tachkent
Le jour commence à peine à dorer le paysage.
Il regne un brume légère. Enveloppant d'une paleur éparse, les corps endormis.
Dans cette lenteur des gestes, comment croire au départ ?
Publié par nico à 4:47 PM 0 commentaires
L'ouzbekistan vraiment en bref
- les serveuses qu'on appellent Douchka, ca donne un petit coté fantastique a chaque commande
- le baiser à la russe. Ah voir 2 vielles se faire un smack aussi appuyé que bruyant sur les lèvres...
- la proportion démesurée de Francais.
Quel est donc cet immaginaire commun qui nous porte ici ?
- le coté : on est pas peu fiers de nos tyrans.
- le jeu de marelle où M. déambule avec grace tandis que je me vautre lamentablement sous le regard compatissant des enfants de quartier.
- le frelon, un animal de compagnie affectueux
- le salut avant et apres le repas: les maisn sur le visages qui descendent au ventre.
- l'hote qui, solennel, romp le pain, et le distribue la mine grave.
- la beauté des monnuments. Ce sentiment de l'histoire ici écrite.
- les flics et leurs gouts pour les prommenades nocturnes.
Publié par nico à 4:38 PM 0 commentaires
Opéra
Tandis que sur scène, on reve de Paris et des Vfolies Bergerrrres et de ses peintres romantiques, la salle se bidonne et applaudit a la moindre pause.
Toute la salle ? non.
Quelques rombières sont quand meme venues exposer leurs froideurs, leurs diamants et leurs rides.
Et seules, armées de leurs jumelles, murmurent bouches serrées des pensées exquises.
Nous, sans comprendre un traitre mot de tout ca, nous nous lovons dans l'hilarité générale....
Publié par nico à 4:04 PM 0 commentaires
mercredi, juillet 19, 2006
Je ne suis pas sur qu'un voyage apporte beaucoup de reponse. Pourtant, il m'est une question qui me hante depuis longtemps :
du flic et du voleur qui est apparu en premier ?
Et bien dieu, dans sa grande mansuetude, m'a apporte' la reponse hiers soir.
---------
Apres une longue journe'e d'errance, je rentre un peu tard en mon logement familiale. A une dizaine de metre de l'entre' du batiment, deux policiers controlent en criant un groupe de pakistanais.
Candide, je passe a cote', sans un regard.
On m'arrete. " Passport ! "
C'est la troisieme fois en 1/2 heures. je commence a etre un peu las.
Je le tends. Tout les controles se sont deroule's de maniere relativement simple jusqu a present.
Je suis confiant.
Le premier policier, qu'on nommera Hutch par commodite' me sourit.
" one minute...."
J'attends. Il est 11h du soir. La nuit est pleine.
Starsky, - l'autre- revient . Le visage sec, les joues creuses, les yeux hargneux. Prends mon passeport. Le regarde d'un oeil mauvais.
- " visa no "
moi- "visa ok, no problem, look "
lui - yes problem.
Il ne me regarde pas. Ferme le passeport. Fais quelque pas.
moi - eh what are you doing ?
lui - no visa .... commisariat.
Son ton est d'une secheresse peu commune et dans ses yeux brillent une colere bien noire. Toute discussion semble impossible. Ils sont deux. Ils ont mon passeport. Je n'hesite qu'un instant.
Je suis.
Nous marchons.
Quelque metres apres, un coin sombre.
Il montre mon sac. fais le geste de l'ouvrir.
Il se met a le fouiller avec le fureur. Tout s'etale a terre. Mon appareil photo, mon lecteur mp3, mon billet d'avion, mon argent....
Il ramasse l'argent.
Je l'arrete.
Il me repousse avec force. Ramasse les billets, les mets dans le passeport.
lui - certificate dollards ? euros ?
je montre mes documents.
lui - No ! No certificate ! problem. Go !
Mes affaires sont eparses a terre.
On reflechit vite dans ces moments la. trop vite.
S'ils avaient voulu me voler,ils l'auraient deja fait avant. La nuit est noire, il n'y a personne. Ils sont deux. Leurs matraques ne semblent pas en carton.
J'opte pour l'option il est fou ou fait du zele.
Atteindre le commisariat. Trouver un superieur. Appeler l'ambassade.
Surtout, surtout ne pas perdre de vue le passeport.
Je tente de ramasser mes affaires rapidement tout en le surveillant du coin de l'oeil.
Starsky tient avec hargne mon passeport. Je marche a ses cote's, essayant d'evacuer la colere montante, et de retrouver un souffle calme.
Souffler profondement.
Hutch nous suit quelques metres plus loin. J'hesite. soit il est pataud, soit il ne veux pas etre mele' a ca, soit il ferme la marche.
Nous nous enfoncons dans la ville encore plus noire, plus silencieuse.
" il est ou' ce commissariat ?"
" la a gauche "
" la a droite "
" dans 10 minutes "
sont les seuls reponses auxquelles j'ai droit.
Chaque batiment eclaire' devient l'espoir de l'arrive'e prochaine.
En vain.
Je ne comprends pas ou' nous allons. L'endroit ne peux pas etre plus sombre qu'a present.
Je pense au viol. Rejette l'idee.
Je pense a fuire. Arrache' le passeport serrait une chose, mais semer 2 types arme's dans la force de l'age, moi avec mes chaussures de rando, mon p'tit sac, et mon corps portant la fatigue de 3 mois de voyage, me parait trop aventureux.
" a gauche !"
" a droite !"
Nous arrivons dans un terrain vague. En face un batiment semblable a une prison.
Controller les battements d'un coeur qui voudrait s'affoler.
" ou' est t on ? '
Pas de reponse.
Hutch se met a pisser. C'est absurde.
Je jette mon sac a terre. Ressorts les certificats. Lui demande ce qu'il veux.
Starky a peur. - je ne le comprends qu'a ce moment la' . Meme les coins les plus sombres etaient encore trop dangereux pour lui. Il a voulu venir ici.
Je lui arrache des mains mon passeport.
lui " donne de l'argent"
je ris et je pars.
Il me retient par le bras.
Silence.
"Tiens 10 dollards"
"non plus"
"ca va pas "
Je m'arrache de son etreinte et m'eloigne d'un pas vif.
Surtout ne pas courir.
Ils ne me suivent pas.
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il est 1h du matin. Je suis sur un boulevard desert. Nous avons trop marche' dans le noir. Je ne suis pas sur de la position de l'hotel. Le retour a pied semble difficile.
Il faut heler une voiture inconnue.
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le "taxi" rend la monnaie. apres tout ca, j'ai du mal a croire a tant de bonte' . je le remercie plusieurs fois. Il ne comprends pas.
A la maison, je reveille mon alcoolique de logeuse.
Elle m'acceuille avec de la biere, du Plov, et un peu de viande froide.
Elle s'inquietait.
Ses propos d'hiers semblent loin. Elle est avec un homme. Ils viennent de faire l'amour.
Ses traits par rapport a hiers se sont incroyablement adoucies. Les volupte's ont laisse's sur son regard une joie nouvelle. Ses cernes ne se distinguent plus.
Elle l'embrasse avec une tendresse avide et retenue.
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Moi desole' d'arriver si tard- "Policia..."
Elle - C'est a cause de tes cheveux !
Moi - ...
Elle - Demain coupe coupe.
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Finalement ma surveillance n'a pas ete efficace, les 2 flics ont emporte' une bonne partie de mon argent. Je n'ai rien vu.
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Le lendemain, a l'ambassade.
Moi [ en gros ] - Ressortez le clemenceau !Reparez le De Gaulle ! Prevenez la legion ! Lachez l'operation turquoise ! Parachutez Villepin ! Aux armes qu'un sang impur abreuve nos sillons !
Le vice consul - ben vous savez, c'est comme ca ici : on peux rien faire.
Moi - ...
Le vice consul - Portez plainte ? oh ca sert a rien.
Moi - ...
Le vice consul - Mais c'est marque' sur notre site internet comment se comporter. Vous l'avez lu.
note :
ca sert a quoi une ambassade ?
Publié par nico à 4:29 PM 0 commentaires
a la piscine publique...
un maitre nageur petit gros rond poilus bonbe le torse et engueule ses eleves avec une vehemence caracteristique.
Il y a des profils universels.
Publié par nico à 4:28 PM 0 commentaires
mardi, juillet 18, 2006
A cote's des femmes de vertues dites legeres, on vends des kebabs ruisselants.
Et les hommes passent de l'un a l'autre avec un appetit de chair sans fin.
Publié par nico à 5:54 PM 0 commentaires
Tachkent, en banlieu, [ a cote' la zup, c'est la suisse profonde. ].
Apres une longue perigrination, j'arrive devant un hotel. A l'interieur, une ride'e de concierge connait 2 mots:
"niet" et " au revoir"
J'avoue une certaine lassitude a faire le chemin en sens inverse. L'hotel est loin de tout.
Je m'assois sur un muret avec l'espoir diffus qu'il se passe quelque chose [ quoi d'ailleurs ?]
Dans le quartier, on m'appostrophe " Francus ? Zidane !" et chacun de mimer le coup de tete a sa facon. Rigolard ou hargneux. c'est selon.
On me dit de retourner vers le centre, vers les hotels chics. a chacun sa place.
voyons que fais tu ici c'est la banlieue.
Seul un petit garcon de 14 ans, rondouillard les yeux fiers et doux, des poings ayant deja servis, m'indique un hypothetique hotel a 5km de la.
du coup cahin, caha, nous courrons tous deux apres le tram, echangons nos cigarettes, sautons par dessus les branches mortes.
Nous cheminons tout deux en parlant un curieux melange de Tadjik-ouzbek-franco-anglais qui nous fait bien marrer.
A 50m de l'hotel, il me dit " arretes toi la, je m'en occupe "
Docile, je m'arrete.
Le front haut, pas peu fiers, il part demander les prix.
Quelques minutes plus tard,il revient et me glisse sur le ton de la confidence : " eh pas plus de 5 dollard "
j'y vais.
L'hotel n'accepte pas les etrangers.
"donne moi de l'argent, j'appelle ma mere"
---
Peu de temps apres, je debarque dans son immeuble qui est dans un etat de decomposition plus qu'avance'e. Les murs portent de larges fissures, des monceaux de ferailles en sortent par endroit. La porte d'en bas n'est plus. L'escalier de fer fait des bruits inquietant.
Dans l'immeuble a mon arrive'e rires peurs, interrogations.
L'appartement est saisissant. Les tapisseries sont passe'es, dechire'es par endroits. Pour tout meubles, une table, une armoire, un maigre divan, une tele' [ qui ne marche plus depuis longtemps...]. Des photos aux murs arrache's dans quelques magasines, des posters d'un ailleurs fluorescent et 2 portraits inconnus.
Seule la chambre et son rideau de dentelle blanche semble epargne'e.
Le gamin me propose un prix pour la nuit. Je fais semblant de negocier.
La mere:
Elle a les yeux cercle's d'un noir epais. Le maquillage semble avoir coule' depuis longtemps autour de ses yeux noirs. Ses joues sechent creusent son air fantomatique....
A t elle pleure'e. Je ne le crois pourtant pas.
La sueur, l'abattement peut etre.
---
A mon arrive'e, elle ne me regarde pas. Engueulle son fils. Echange brutal entre eux dans le couloir delabre'.
Elle se fait douce et m'acceuille.
Elle s'appelle mary et m'appelle Nicole.
elle : " le visage ca va...... mais les cheveux, ca faut raser. et puis la barbe, c'est quoi ca ? "
---
Le soir je rentre un peu saoul, elle m'attends.
Nous nous asseyons tout deux et sirotons sa biere a 12 degres, en echangant des paroles d'alcooliques.
Elle : " c'est ma 4 ieme bouteille " [ d' 1,5 L ]
"avant je travaillais dans le metro, mais mon coeur y peux plus. Je peux plus."
" Les hommes c'est fini. Fini. pas de mari."
La lumiere sale de cet eclairage de banlieue creuse sur son visage les boursouflures de l'alcool.
Publié par nico à 5:49 PM 0 commentaires
Un biseness man me raccompagne le soir.
moi - vous pensez quoi du president Karimov?
lui - no comment .
moi - c'est etrange chaque fois que je pose cette question. Tous les gens me disent que c'est quelqu'un de bien. Mais j'ai l'impression qu'il ne me dise pas ce qu'il pense vraiment.
lui - they ' re lying !!!!
----
Gentillement, il me raccompagne jusque dans le metro.
Enfin, c'est quelque station plus tard que je me suis apercu que c'etait le mauvais metro...
Publié par nico à 4:48 PM 0 commentaires
La russe ne marche pas. Elle conquiert. Et ses talons hauts frappent le bruit sec de sa domination charnelle, assure'e.
Publié par nico à 4:43 PM 0 commentaires
lui, belge, la figure blanche de viellesse...
- ca fait 14 mois que je voyage. vous savez ce qui me manque le plus ?
-...
- un bon repas bien de chez nous. parcequ'ici...
---------
-au debut de ma vie, je n'avais qu'une semaine de vacance par an. une semaine vous vous rendez compte ! puis 2 semaines et maintenant 54 semaines...
---------
- je vais rentrer bientot. Enfin dans quelques mois.
-...
- ca me fera du bien.
-...
- mais je sais que je ne pourrai que penser a mon prochain voyage.
Publié par nico à 4:42 PM 0 commentaires
mon dieu... plus que 2 jours !
je rentrerai le 20 a 17-18h....
A l'heure ou' d'autres rentrent du boulot...
Publié par nico à 4:41 PM 0 commentaires
Un touriste [ sans ironie ].
" moi j'aime bien les dictatures. ce kitch... "
Publié par nico à 4:27 PM 0 commentaires
Dans une espece de forteresse, un gardien nous invite a monter sur le toit par un passage ferme'e mais dont il a la clef.
Moyennant finance, bien entendu.
Lui [ montrant les billets avec un grand sourire ] - " ca, ca va dans ma poche et pas dans celle du gouvernement. Eh non ! Parceque ca coute cher de manger et moi j'aime bien ca... alors tous les touristes qui passent : Hop ! "
ps:
le passage est en fait un ancien escalier sans marche maintenant, totalement obscure. Seul le flash de l'appareil photo nous guide....
Publié par nico à 4:27 PM 0 commentaires
Dans les tombeaux majestueux des rois defunts sous l'or, le nacre et les miroirs, les cerceuils sont d'une humilite' troublante.
De simple parrallepipede blanc.
C'est a se demander si il n'y a pas ici un orgueil incroyable derriere cette modestie apparante.
Publié par nico à 4:26 PM 0 commentaires
samarcande suite
Sur les tombes sont grave's les visages des defunts. Tous font la gueulle. A croire que le sourire est incompatible avec la dignite'.
Publié par nico à 4:12 PM 0 commentaires
Etrange de construire un restaurant juste en dessous d'un nid de frelons.
Enfin a nos yeux. Parcequ'ici on les chasse d'un revers de la main avec une placide indifference...
A chacun de leurs passages, nous, nous sursautons, bondissons de nos chaises, saisissons toutes armes disponibles et luttons en vendant cherement notre peau. Enfin battons l'air vainement.
Il en vient 4,5 . nous ployons sous le nombre. et ne restons plus assis.
Nos voisins de table nous regardent hebete's, nous disent de nous assoir. Ne comprenne pas notre agitation.
Nous fuyons vers une autre table.
Ils reviennent.
Nous mangons debout, en bondissant parfois.
Nous n'avons jamais mange' aussi vite.
Publié par nico à 4:12 PM 0 commentaires
samarcande...
visite dans l'antique...
Portique immense 40 m de haut. Murs epais s'elevant. Dominateur. Pure etalage de puissance brute. Un emissaire anglais aurait eu l'audace de franchir la porte a cheval. Il en eut la tete tranche'.
Mais une fois le portique traverse' , s'eclaircit une cour verte et douce. En son milieu, un arbre antique deploit son ombre bienfaisante. Tout y respire alors la tranquillite' des palabres estivales... Autour, des niches dans les murs de sables sont salles de cour, salle de priere, salle de repos.
Dans les couloirs et les voutes, il regne le silence d'une spiritualite' anoblie.
Publié par nico à 4:12 PM 0 commentaires
On a beau etre un joyeux tyran sanguinaire, et bien il suffit d'aller guerroyer jusqu'a Istanbul et Delhi pour etre venere' .
C'est magique l'histoire, non ?
Publié par nico à 4:01 PM 0 commentaires
mercredi, juillet 12, 2006
dans la rue
( à moi ) - eh eh ! you ! you look like .... you look like Pierre Richard. yes;
(tu parles d'une hospitalité ....)
( à M. se bidonnant ) - you, you look like .... Richard Gere.
Publié par nico à 3:34 PM 0 commentaires
une petite vielle
"ah france:jean gabin. louis de funes. jean marais.great french films....likeFantomas !!! "
Publié par nico à 3:31 PM 0 commentaires
vous france ?
oui
France pfffuitt !
il est des langages universels.
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"ah zidane good !
but italia attacks. hurt france. no good.
france football good
but zidane out !!! no good."
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"ah france
France football very good;
but italia very very good !!!"
Publié par nico à 3:25 PM 0 commentaires
Visite d un atelier de fabrication de tapis:comme chaque point semble precis meticuleux couteuxcomme la finition semble demesurement lointaine...
---Les ecoles coraniques les medresas ont depuis longtemps été transformé en lieu de commerce; en lieu de vie; en lieu de silence.Et le silence studieux des etudiants a été remplacé par le bruit de nos pas et de nos yeux tour a tour songeur, ebahis, perdus.
Du haut de ces citadelles d'antant, la cité offre sa demesure.
Publié par nico à 3:20 PM 0 commentaires
- vous allez a boukara ?
- oui; vous aussi ?
- non moi je m arrete a samarcande.
ben moi; rien que ca ; ca me fait rever...
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Publié par nico à 3:18 PM 0 commentaires
On part avec des a priori du type :
' Boukhara c est magique '
ben boukhara c'est vraiment magique ....
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chaque portes est de bois ciselé: chaque mur est enrobé de sable ; a chaque detour etincelle un monument d une magie ancienne.
Dans la chaleur et les mythes, nous promenons nos songes et ce n'est ni les synagogues tadjiques où de minces crepuscules de vieux s'acharnent a apprendre une thora trop usée, ni les arbres decharnés aux troncs millenaires, ni les miraculeuses mosquées de faiences bleus d'une sensualité etrange;qui nous sortirons de cet etat...
Partour c'est la demarche tranquille d'une cité sans fierté , qui se sait millenaire...
Et qui nous conte doucement son histoire...
-- un jour on reussira a mettre des photos.... -
Publié par nico à 2:47 PM 0 commentaires
- vous allez a boukara ?
- oui; vous aussi ?
- non moi je m arrete a samarcande.
ben moi; rien que ca ; ca me fait rever...
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Publié par nico à 2:45 PM 0 commentaires
le kyrgystan en bref
-- les chapeaux kyrgyzes qu on porte avec grande dignite et qui sont sommes toutes un peu ridicules - M. n est pas d accord - feutre blanc et tout pointu:
-- la main sur le coeur... y a rien a faire a chaque fois, ca nous touche....
-- le khoumis: du lait fermente - de miss jument- qui est ce qu on offre en guise de bienvenue et qu on fait glisser en douce a son voisin - ou sa voisine -
-- les mini mini mini jupes russes
-- 'karacho' expression passe vraiment par tout; qui veux dire 'ca va ; c est bien ; c est bon; c est beau; on y va; d accord; super"
-- la belle collection de peaux de betes donnant une ambiance bien particuliere dans les yourtes.
-- le concept de nation:
national vodka; national beer; national tea; national meat: national balancoire; national yourtes; nationale clothes:
et surtout le " what do you think of our national nature ? "
-- le temps plus qu imprevisible ...
' ben le vieux a dit qu il pleuvrait , mais on peux pas savoir ici '
-- les petroglyphes
principale attraction culturelle du pays consistant en une serie de gribouillage sur des rochers a la datation plus que douteuse....
-- les concours de karaoke socialistes dans la cacophonie et l alcoolisme generalises.
note oubliée sur la chine
a la tele chinoise:
voir musclor a la tele criant ' par le glaive anscestral ' et ' j invoque mon tigre de combat ' en poussant des petits cris chinois suraigues; ca valait vraiment les 12000 km de detour.
faire 15000 k,
Publié par nico à 2:19 PM 0 commentaires
dimanche, juillet 09, 2006
Avec une chevelure trop ebouriffe'e, un regard un peu trop clair ( ou vitreux c'est selon ), on ne passe pas inapercu.
Bon, mais quand sur la place du village l'Homme Fort, ( l'antony Quinn de la Strada a la mode kyrgyze ), vous invite a son show, et que sous les yeux du public aussi etonne' qu'amuse' vous devez poser 2 couteaux aiguise's sur le ventre de l'artiste en attendant qu'on lui casse une brique dessus, ben la' pour la suite pour passer incognito c'est rape'.
ps :
M'empeche qu'avoir un marteau a peine visse' devant sa trogne pret a s'abbattre sur une brique toute proche de votre gorge, les couteaux aiguise's sur son bide, et 200 personnes pour temoigner de l'homicide prochain, je n'en menais pas tres large...
[photo fantastique a venir un jour ]
Publié par nico à 7:45 PM 0 commentaires
demain depart pour l'ouzbekistan, la chaleur citadinne et la tendresse betonniere.
adieu coqs bien joyeux et abeilles trop calines.
Nous delaissons les senteurs inconnus et les tableaux des jours changeant avec un peu d'apprehension...
Nous verrons bien.
Publié par nico à 7:31 PM 0 commentaires
2 francais, elle tellement instit que ca creve les yeux.
moi - Le passage de frontiere Ouzbekistan - kirgistan, il est difficile ?
Elle - Oh oui, ca a dure' au moins 20 minutes. Ils ont verifie's 3 fois nos passeports.
Lui - euh... il en a peut etre connu des pires.
moi - oui ... on peut dire ca.
--------
elle - on a marche' . c'etait vraiment tres dure.
nous - ...
elle - mais oui, c'etait beau.
[ ton sacerdocal. ]
elle - maintenant c'est a vous de voir.
En fonction du temps que vous avez, et de votre physique aussi, et de ce que vous avez envie de faire. on peux pas vous dire.
c'est vous qui voyez.
---
elle - ah ! le tourisme associatif c'est GE-nial.
...
elle - les hotels climatise's aussi.
Publié par nico à 7:22 PM 0 commentaires
Nous prennons une douche sous une cascade glace'e .
ca fait bien rire les autochtones.
---
Du haut d'un pic rocheux ou' un mince filet d'eau ruisselle, nous contemplons la lande et ses ble's arides et ses murailles brule'es.
Le soleil semble avoir fait corps avec le paysage.
---
un taxi : 1000 ?
moi: tu rigoles
lui : 100.
Publié par nico à 7:21 PM 0 commentaires
un ouzbek, prof de francais s, la cinquantaine bedonnante, un visage serieux, tres serieux. un vocabulaire etonnament riche sous une grammaire caprisieuse.
exemple
Lui " ne formalisez pas "
Lui " dommage que rue non asphalte'e."
une amabilite' et une affabilite' peu communes.
[il nous offre 2 colliers de boulettes de chevres seche'es ... un gout a jeuner longtemps, une odeur a se retourner, mais c'etait sympa ]
nous partons en ballade dans la foret avoisinante, il insiste pour nous accompagner.
il souffle bruyamment.
lui " excusez moi, je peine un peu : je suis cardiaque ......"
le soir nous mangeons avec sa " famille ".[ en fait il s'agit de notable venu de son village. ]
un homme a fait le pelerinnage a la mecque il l'appelle pere.
lui - " Cet homme est tres respecte' parmis les hommes de mon village. il a fait le pelerinnage a la mecque. Sa femme aussi est tres respecte'e....
enfin parmis les autres femmes. "
Moi - comment s'appelle votre president ?
Lui - Karimov .
Moi - Comment est il ? vous l'approuvez ?
Lui - Oh c'est un homme bon. Il est tres bien. C'est un savant. oui il a fait des etudes de conteurs.
[ karimov n'est pas ce qu'on appelle un democrate, ni epris de genereuse idee de justice... ]
Moi - qu a t il fait de bien pour votre pays ?
Lui - ...[silence]... euh...l'economie... et jacques chirac est aussi un homme bon, non ?
Nous - off. pas trop . peu de gens l'aime.
Lui - Pourtant il assiste a' tous les matchs de footballs, non ?
----
a table
lui - Pourquoi vous ne restez pas chez vos parents ?
...
et d'un ton autoritaire
- manger !
- manger plus vite !
A M. en montrant un bout de gras.
- manger viande !
et M. me donnant alors genereusement son gras...
et moi la remerciant en silence...
il tient a nous accompagner plus tard.
lui - vous voulez vodka ? le chef ne veux pas qu'on boive alors on l'a ammene' en cachette.
Il a 54 ans.
sur le chemin.
lui - vous reviendrez au kirgistan.
nous -oui peut etre.
lui - il faudra choisir un hotel plus pres
Publié par nico à 6:43 PM 0 commentaires
proposition...
un homme a l'alcoolemie joyeuse propose a M. , avec forces mimes, une douche commune ( sans moi ).
A le voir se caresser, se frotter, et sourire beatement sous une douche imaginaire, ca a l'air vraiment sympa.
Etrangement M. refuse.
Publié par nico à 6:29 PM 0 commentaires
une mere de famille ..
Comment peut on etre aussi ratatinne'e et dote'e d'une energie aussi inepuisable ?
Publié par nico à 6:09 PM 0 commentaires
Bishkek --> Arslambob.
sur un air de rap ouzbek qui vaut le detour, nous roulons a des vitesses peu recommandables sur l'asphaltes... mais lorsque nous atteignons des petits gravillons, le chauffeur pile puis roule a une vitesse incroyablement faible pour epargner sa voiture qu'il aime tant.
Resultat :
arrive' bien tard, nous nous retrouvons a boire de la vodka et a manger des quintals de pasteques dans un maison inconnue au fin fond d'une valle'e aussi obscure que joyeuse...
note :
comment dire a un chauffeur qu'il n'est peut etre pas tres raisonable de boire des litres de bieres , la nuit, dans une route a precipices , meme pour feter l'amitie' entre les peuples ?
Publié par nico à 5:52 PM 0 commentaires
Les femmes ici ont un sourire veritablement eclatant.
peut etre est ce du a leurs doubles range'es de dents en or ...
Publié par nico à 5:50 PM 0 commentaires
mercredi, juillet 05, 2006
Nous partons pour le sud.Depart pour "Arslanbob " ou la cite' des bobs ... ca a de quoi attiser la curiosite' non ?
Publié par nico à 6:35 PM 0 commentaires
A cote' , des ONG, il y a des Organisations Gouvernementales ou' de nobles volontaires pleins d'espoir en une fraternite' universelles sont heureux de leur mains genereuses.
L'une des organisations ou' ces sinceres hommes aux coeurs purs combattent l'injustice est " peace corps ", bien presente par ici.
ses principes sont les suivant :
1/ promouvoir la culture americaine.
2/ comprendre la culture locale
3/ aider les pauvre gens.
----
Publié par nico à 6:34 PM 0 commentaires
Des Lenines se dressent a chaque coin de rues. Dans l'indifference la plus totale. S'il eut e'te' plus fris'e , on s'en servirai comme porte manteau.
Publié par nico à 6:30 PM 0 commentaires
dans un refuge,une russe comme ayant pousse'e avec les pierres nous acceuille.
a ce propos, laissons les grands parler
" Des manches de sa camisole depassaient deux longues mains, a articulations noueuses. La poussiere des granges, la potasse des lessives et le suint des laines les avaient si bien encroute'es, eraille'es, qu'elles semblaient sales quoiqu'elles fussent rince'es d'eau claire; et a' force d'avoir servi, elles restaient entrouvertes, comme pour presenter d'elles-memes l'humble temoignage de tant de souffrances subies. "
ce torture' de Flaubert...
Publié par nico à 6:30 PM 0 commentaires
Nous escaladons des collines fragiles. Face au sol qui se derobe, nous nouons nos doigts dans des feuillages fragiles.
Et nous prions en silence en glissant dans des precipices vertigineux.
Resultats:
pantalon dechire's et rires en tout sens.
Publié par nico à 6:29 PM 0 commentaires
Il existe des cimetieres de sables. Lave's, delave's par la pluie, petit a petit les tombes s'affaisent. Certaines ont deja' presque disparue.
La metaphore me laisse songeur.
Publié par nico à 6:27 PM 0 commentaires
--
M. a reussi a bouger N. et son gros c. et l'a emmene' en "trek".
N. y aurait meme pris un certain plaisir mais ne le dites pas...
---------
A entendre le grondement assourdissant de la riviere tout le jour durant dans ces hameaux perdus, il doit y avoir quelque chose qui trempe le caractere comme le regard des gens d'ici.
Publié par nico à 6:27 PM 0 commentaires
Apres une longue randonne'e, nous repartons vers l'ouest voir si la vodka la bas aussi defit les conventions musulmanes, si les mosque'es ressemblent encore autant a des temples hindous et si on peux survivre la bas aussi sans la moindre organisation....
Publié par nico à 6:18 PM 0 commentaires
Un taxi
- " vous pouvez me preter vos lunettes, j'y vois rien ! "
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dans un refuge
" bon il ne reste qu'un cheval mais vous pouvez monter tous les deux et moi je vous suis a pied, non ? "
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Publié par nico à 6:15 PM 0 commentaires
les camions russes
Les camions russes ne fonctionnent pas a l'essence. Ils avancent a la rage.
Il faut voir ces betes d'acier a la lourdeur et la rectangularite' sovietique, trainant leur poids peniblement sur des sols plats.
Et lorsqu'ils endossent tout ce que cette foutu terre a cre'e de lourd et que camion n'a jamais porte', il faut les voir vociferer, gueuler, souffler des vapeurs noiratres, des nuages infernaux. Mais avancer, avancer dans la montagne raide, dans la boue et les torrents laissant derriere eux une plainte terrifiante.
Et tout marquant a jamais le sol de leurs traces, ils gravissent des monts inconcevables.
Publié par nico à 5:47 PM 0 commentaires
Montagne сouverte de sapins etranges. Longilignes. Etires. Turgescents.
Tiraille's entre une terre maternelle aimante et protectrice et un desir de ciel lointain empli d'arabesque fantastiques.
Autour, des clochettes bleuis, des marguerites brunes, des fleurs merveilles sans-nom, a notre passage, font le tapin.
Publié par nico à 5:17 PM 0 commentaires
A entendre le grondement assourdissant de la riviere tout le jour durant dans ces hameaux perdus, il doit y avoir quelque chose qui trempe le caractere comme le regard des gens d'ici.
Publié par nico à 5:15 PM 0 commentaires
2 jeunes kirgizes... tenanciere d'une yourte... l'une partage'e entre un sourire mone'taire et une soif d'apprendre, l'autre belle et humble a pleurer.
parlent allemand. M. traduit.
Apres quelques tours de balancoires en commun, nous devisons tranquillement dans la yourte.
bribes de conversations...
---
nous - " vous vivez ici ?"
elles - " ben non... les yourtes c'est juste pour les touristes ou pour les nomades !"
---
Elle 1 - mon nom veut dire " lune pleine et montante "
Elle 2 - " mon nom veut dire " etoiles brillantes
...
et vous ca veut dire quoi vos noms ? "
nous - " ben ... euh ...."
---
M. - " c'est quoi ton reve ? "
Etoile - " devenir fille au pere en allemagne "
----
a propos des kidnappings [ voir avant ]
Lune - l'homme qui me kidnappera, il passera un drole de 1/4 d'heure.
...
Lune - j'ai un fichu caractere !
[...]
etoile - moi je n'aime pas cette tradition.
...
etoile - mais j'aimerai etre enleve' par quelqu'un que j'aime.
[...]
M. - " vous connaissez quelqu'un qui a ete' enleve' ? "
Lune - oui notre soeur. Elle ne le connaissait pas. pas du tout. mais lui la regardait depuis 3 ans. 3 ans deja.
...
Etoile - nos parents etaient en colere...
mais les parents du garcon leur ont donne' une vache, des couvertures et 3000 dollards.
alors ca a ete'.
[...]
lune - euh oui maintenant elle l'aime.
[...]
etoile - ce n'est pas grave si la femme n'aime pas l'homme au debut. L'important c'est que l'homme aime beaucoup beaucoup la femme. Sinon plustard il ira voir ailleurs.
-------
lune - " nos parents ne restent jamais seuls. Il faut s'occuper d'eux. Il faut s'en occuper : c'est notre devoir. Aussi le cadet reste dans la maison familiale avec sa femme.
Comme ca ils ne seront pas seuls lorsqu'ils seront vieux.
et chez vous ? "
- ... [ tenter de repondre sans honte. ]
Publié par nico à 5:13 PM 0 commentaires
vendredi, juin 30, 2006
A ceux qui s'inquietent pour M.
Malgre' les mille periples que nous affrontons, elle est toujours vivante et pas bien decidee a fuire ces terres sauvages...
Publié par nico à 5:25 PM 0 commentaires
lui, canadien ayant passe' 4 mois a paris, comme un air d'etudiant perdu.
---
M. : tu as passe' le col enneige' a pied ? Avec un gros sac et sans entrainement ca doit etre chaud non ?
lui : euh .... non.... au niveau de la temperature ca va....
---
moi - alors comment as tu trouve' la france ?
lui - " ben j'etais la' pdt le CPE.
je me suis fait tabasser 3 fois par les casseurs.
On m'a vole' 2 fois mon portefeuille.
Et les flics m'ont agresse' 2 fois.
les ... les CRS .. y sont vraiment cons ces gens la' !
[...]
puis une semaine apres mon arrivee le proprio de ma copine a voulu me virer.
Il a envoye' des lettres de menace contre moi.
Il est pretre et a appele' les gens de sa paroisse pour venir me casser la gueulle.
j'ai du fuir dans la nuit
au commisariat, on a pas voulu prendre ma plainte et sans un mot on m'a indique' la sortie.
alors la france vous savez..."
----------
Publié par nico à 5:18 PM 0 commentaires
A voir ces slaves leur sourire etonnament absent, cette violence sourde, cette fievre dans le regard, et cette force dans le geste, et c'est toute la litterature russe qui s'eclaire d'un coup...
Publié par nico à 5:15 PM 0 commentaires
lui, canadien ayant passe' 4 mois a paris, comme un air d'etudiant perdu.
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M. : tu as passe' le col enneige' a pied ? Avec un gros sac et sans entrainement ca doit etre chaud non ?
lui : euh .... non.... au niveau de la temperature ca va....
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moi - alors comment as tu trouve' la france ?
lui - " ben j'etais la' pdt le CPE.
je me suis fait tabasser 3 fois par les casseurs.
On m'a vole' 2 fois mon portefeuille.
Et les flics m'ont agresse' 2 fois.
les ... les CRS .. y sont vraiment cons ces gens la' !
[...]
puis une semaine apres mon arrivee le proprio de ma copine a voulu me virer.
Il a envoye' des lettres de menace contre moi.
Il est pretre et a appele' les gens de sa paroisse pour venir me casser la gueulle.
j'ai du fuir dans la nuit
au commisariat, on a pas voulu prendre ma plainte et sans un mot on m'a indique' la sortie.
alors la france vous savez..."
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Publié par nico à 5:14 PM 0 commentaires
la valle'e des fleurs ( karakol)
l'etrange mauve des monts nous entourant semble s'etre perdu d'une palette d'un peintre d'un XIX ieme siecle trop impressioniste...
----
le reste est douceur de l'herbe fraiche, fougue et folie des chevaux noirs sauvages, impetuosite's des cornes assere's, et blanche blanche riviere dans le grondement de sa force pure.
Et puis yourtes molles, rondeur souriantes, pose'es la' comme une miracle dans la valle'e.
Et les visages use's a trop voir passer les orages et a rever l'horizon.
----
Suivant le dodelinnement des mousses debonnaires, la cascade forme des filaments nacre'e qui tressent en rugissant des habits de dentelles a la roche saillante.
dans son souffle frais, nous restons la' a suivre le fleuvre rouler sa semence.
Publié par nico à 4:57 PM 0 commentaires
lac d'issik kuhl
lac au regard profond, huile' de larmes blanches ou' s'ecoulent des ridules fines comme l'echo d'une clameur souterraine.
mer sans fin a la liquide paleur, fille choye'e des neiges aimantes, pare'e de sables chauds invitant fraternel a la deraison.
Publié par nico à 4:44 PM 0 commentaires
mercredi, juin 28, 2006
Elle, americaine, nous aide a choisir dans un bien trop syrilique menu.
- " je suis ici pour dans 2 ans dans le cadre d'un programme d'aide au developpement
Mon mari est prof d'anglais ici. Moi, j'ai appris le Kirgize pendant 3mois, maintenant j'essaye d'enseigner le business ici. Ca fait 6 mois que j'ai commence' . Je n'arrive a rien... Rien.
Les magasins n'ont pas d'horaires fixes. Parfois ils partent pour plusieurs jours sans avertir personne.
Et puis. et puis ...ils vendent tous la meme chose !!
Je leur ai dis " ayez de l'originalite' !".
je crois qu'il ne m'ecoute pas.. "
plus tard
" et par ici ils sont tellement dans l'apparence "
Publié par nico à 4:30 PM 0 commentaires
Nous habitons a 50m du centre ville, dans un superbe appartement.
Elle : " surtout quand vous rentrez chez vous, vous marchez tout droit rapidement.
Vous ne parlez surtout pas... on pourrait deviner que vous etes des etrangers. "
Moi : "... euh il y a deja eu des problemes par ici ? "
Elle : " ben... non...."
Publié par nico à 4:15 PM 0 commentaires
Sur la plage
Quelques russes promenent leur fierte's mamaires.
--
Tandis que des ados roulent leurs torses virils, attendant un regard, des enfants inventent des mondes multicolores dans la magie du sable, du vent et des clapotis de l'eau riante.
Et viennent la douce invocation des princesses et des dragons d'argent.
---
l'eau est glace'e.
Seuls quelques slaves s'y ebattent.
Candide, M. y nage doucement.
Je reste alors vaillement a surveiller nos affaires.
Publié par nico à 4:07 PM 0 commentaires
on fait 20000km pour se depayser ne serait ce qu'un peu, voir d'autres frontieres d'autres mondes.
On trouve une montagne belle, un lac au bleu profond. on va s'y perdre dans la chaleur d'un village isole'.
On croit respirer un peu de serenite' dans l'air neuf et le silence inouie.
et voila que dans l'ersazt de restaurant monte une musique trop connu
" Zebda ! "
Publié par nico à 4:03 PM 0 commentaires
oui, la kirgizie est havre de rutillantes Ladas.
Moi, ca me plonge dans une paternelle nostalgie.
dans un taxi.
Moi - "eh eh ! j'avais la meme quand j'etais petit ! "
Elle - quoi, il y a des Ladas en France ! .... je croyais que c'etait un pays developpe'.
Publié par nico à 4:00 PM 0 commentaires
On a beau dire, on a beau ecrire sur les differences facieres en asie, il faut quand meme avouer si ce n'est une certaine unite' du moins une continuite' sur le continent.
De la turquie et l'arabie a la chine et l'inde, doucement les traits se tirent, les joues se creusent le teint se diversifient.
Ils se tissent en entre ces pays des liens invisibles fraternels.
Mais j'ai beau chercher les liens avec les grands russes qui sevissent par ici, blonds aux regards bleus avec leurs pectoraux rebondis et leurs sourires venus du froid, je vois pas ....
Publié par nico à 3:37 PM 0 commentaires
Nous marchons des lors tous deux parmis les ladas vrombissantes et les lendemains qui chantent...
Publié par nico à 3:36 PM 0 commentaires
200 ieme post...
200 ieme post
le temps passe, les kilometres aussi.... je vous trouve toujours autant de courage a rester a travailler sous vos latitudes...
200 ieme post et arrivee de M., ce soir.
---
[...]
---
Elle m'a reconnu.
Un bon point.
Publié par nico à 3:09 PM 0 commentaires
samedi, juin 24, 2006
"SOS bonheur ?"
moi - il y a toute cette beaute' de la revolution pacifique que vous avez mene'...
elle - " tu sais, apres la revolution, l'administration est reste'e telle qu'elle etait. la corruption est reste'e intacte.
A l'opposition qui est venu au pouvoir, s'est forme' une nouvelle opposition.
Et puis... [ elle parle a voix basse comme pour elle meme. ] et puis apres, on a eu des manifestations chaque jour. et chaque jour, chacun a manifeste' pour son petit interet personnel, egoiste. "
Publié par nico à 3:50 PM 0 commentaires
barbares !
On a beau dire. C'est quand meme pratique ces pays civilise's...
On a beau arriver dans une ville inconnue, tard dans la nuit, sans plan, dans un lieu ou' les hotels sont hors de prix et avoir une tete hirsute et bien il y a toujours quelqu'un pour passer plusieurs heures a telephoner aux quatre coins de la ville et pour vous accompagner n'importe ou' et vous degoter au final le plus splendide des appartements pour trois fois rien.
pourquoi ? "parceque c'est ca etre humain, non ?"
note :
Toute comparaison avec de barbares comportements dans de latines cite's...
Publié par nico à 3:20 PM 0 commentaires
tradition
Il faut toujours respecter les coutumes. Ca plait aux touristes et aux vieux.
et bien ici, il est une joli tradition.
Le kidnapping de jeune fille.
une jeune fille vous plait. Vous etes un peu presse' - c'est bien naturel -, ou elle a ose' vous dire non, l'odieuse, ou vous etes un peu soul. c'est selon.
Ni une, ni deux, vous appelez les copains. et hop ! capturez ! Vous l'amenez a la maison. La nuit sous votre viril domination, elle devient femme, selon la charmante expression.
La du coup, comme la jeune fille a predu ses qualite's virginales et qu'on n'ose pas trop aller a l'encontre de la tradition, la famille n'ose pas trop prostester, et somme l'enfant d'accepter le mariage [ voir la repudie si elle refuse... ].
Elle accepte toujours.
Le tour est joue'.
Il est difficile d'avoir les chiffres mais cette joyeuse pratique semble relativement repandue.
Bien sur, cette acte est condamne' par lois kirgizes, les conventions internationales et l'islam.
Pourtant, lorsqu'on en parle aux interresse's ( parents et kidnappeurs ), ils repondent :
" la tradition, c'est la tradition !"
Or, l'histoire est bien differente....
Dans les temps anciens, les mariages etaient arrange's par les familles. Tout etait pour le mieux dans le plus stable des mondes. Mais dieu, fourbe createur, a invente' la romance et le desir.
Et il s'est trouve' quelques Tristan et quelques Iseult pour se lier d'un amour poignant et devorant mais reprime' par les sages obligations familiales.
Les Romeos n'ecoutant que leurs courages et leurs passions chevaucherent moultes chevals blancs pour enlever les jeunes filles fretillantes.
Puis nuits etoile's. Corps qui tremblent....etc...
Les lendemains, la famille alors renoncaient a leur faire entendre raison.
et leur donnaient benediction.
tout ceci etait assez recent ( un siecle a peine ).
Malheureusement, le temps a vite fait son ouvrage. et a enleve' la partie inutile a l'histoire, l'amour ... et n'en a garde' que l'essentiel... le desir de Mr et le kidnapping.
et c'est ainsi que nait une "tradition".
note :
la famille ne prosteste quasiment pas sauf si une jeune fille riche est enleve'e par un pauvre. faut quand meme pas exagere'.
selon l'universitaire qui m'a conte' cette charmante histoire, " bien que nous n'ayons aucun chiffre precis, des etudes precedentes nous permettent de penser que le nombre de divorce est plus important chez les couples ainsis forme's "
J'ai bien cru qu'il allait me sortir sa biblio...
Publié par nico à 2:54 PM 0 commentaires
Osh --> Bishkek
Dans le taxi :
Elle a la vingtaine joli, la peau clair et yeux larges, vifs, genereux.
Depuis qu'elle est devenu protestante, elle ne voit plus ses parents.
lui, la quarantaine est passe'e, trop passe'e. Il est americain, sociologue.
Elle est son assitante dans ce pays.
----
Ils sont proches. De temps en temps, il passe, sans mot dire, la main sur sa cuisse, sous son bras.
Elle ne bouge pas. Si le regard se fait doux, - j'allais dire compatissant - , le corps reste inanime'. Inerte.
Elle lui caresse parfois l'epaule, avec, dans le geste, cette tendresse batarde, ce residu de l'amour qui n'est plus.
Publié par nico à 10:21 AM 0 commentaires
elle "apres la chute de l'URSS, ici c'etait l'apocalypse... les usines ne marchaient plus. les universites ne fonctionnaient plus. L'administration etait devenu inutilisable...
il a fallu tout reconstruire "
Publié par nico à 10:20 AM 0 commentaires
kyrgysie 1er jour.
1er jour, 6h du matin.
moi - " un cafe' ou un the' ? "
elle - " Vodka ! "
y'a des signes qui ne trompent pas. on a change' de pays.
----
plus tard.
moi - manger
elle - Borsh ! Borsh !
je crois qu'elle est totalement soul.
Publié par nico à 10:13 AM 0 commentaires
trajet Kashgar --> Osh
Traverser la chaine himalayenne reste une feerie.
Les longues levres de dunes laissent la place aux roches escarpees. Au soleil eclatant du sable clair succede les pousses herbeuses des monts mauves. Viennent les coule'es rouges des pleurs volcaniques et les falaises d'un noir ebene terrifant. Au detour d'un col vertigineux suffocant apparaissent de hautes plaines ou' des chameaux revent placides dans des nuages de poussieres. Lorsque le bus y plonge, c'est pour remonter un fleuve rouge sang carriant une seve inouie. Par la magie d'un virage et d'une exhalaison de glace, le fleuve devient bicolore. Une veine bleu porte les regrets des neiges eternelles tandis que l'autre charrie l'essence des laves anciennes.
Nous flottons alors dans un silence epique et lunaire.
L'horizon s'ouvre et la route se fait fantastiquement droite. Comme une demesure humaine et magique realise'e.
Les etoiles se levent pour guider la marche.
Lorsque nous nous eveillerons, le songe aura disparu.
et l'humaine mesure aura repris ses droits.
Publié par nico à 9:58 AM 0 commentaires
une passante...
Elle marche dans la matinee naissante. Elle a pour elle le regard reveur des badauts qui s'arrete, s'arrete pour elle, un instant revant.
Elle avance son ombrelle a la main, son ombrelle qui jette un peu d'ombre sur son corps blanc. Elle marche doucement souriant a la lumiere balbutiante. Elle a le regard des amours debutant, si freles, si legers, si profonds. Elle porte en son sourire comme une promesse antique. Ses noirs cheveux volent aux vents laissant aux passants comme le parfum sonore d'une musique inesperee.
Elle porte en elle, dans sa demarche, dans sa silouhette et dans ses gestes, le songe d'un monde libere', genereux, inouie.
Elle avance vers moi d'un pas et tranquille et confiant, sereine et si belle, si belle dans l'aube nouvelle.
Elle s'arrete. pose son regard sur l'horizon lointain. Puis baisse doucement, chastement les yeux.
Et dans un vrombissement guturale terrifiant, se racle longuement la gorge, se pince les joues et s'elance et crache, crache un long mollard dans le caniveau propre.
c'est ca aussi la chine.
Publié par nico à 9:30 AM 0 commentaires
la chine en vrac ( et en bref...)
la chine c'est :
- la courtoisie:
une serveuse posant negligemment une cuilliere au bord de la table apres vous avoir observe' vous debattre avec un riz non collant...
- la delicatesse:
un marchand criant dans la rue a votre intention, une bouteille de biere d'1L a la main, "eh ! eh ! je te mets la meme chose qu'hiers ! "
- les fashions victims
o les belles panoplies : gants blancs, ombrelle, mi bas nylon.
- le voile qui ressemble vraiment a une serpilliere.
- enfin de la nourriture exquise et un peuple non uniquement carnivore.
- quand meme cette curieuse facon de rajouter du piment,[ bien qu'on ait implore' dans toutes les langues de la creation que vraiment pour nous c'est l'enfer buccal ] comme ca pour faire plaisir...
- la franchise :
" sir, can I train my english on you ?"
- les faux billets pour prier boudha.
- les fausses fleurs en plastique de partout ( joli d'ailleurs ).
- les salles internet bonde's d'adolescent, de post adolescent, d'adultes, etripant des monstres tentaculaires ou zigouillant hardiment du terroriste, dans un vacarne de click hallucinant.
- ce gros maho qui pointe les lendemains qui chantent.
- ...
Publié par nico à 8:54 AM 0 commentaires
jeudi, juin 22, 2006
[chine] medecine douce.
Je ne suis pas contre les medecines locales mais de la' a' accepter, sans bondir, qu'on me mette un scorpion sur l'epaule, ca jamais !
et meme si
"monsieur, monsieur ! c'est bon pour la sante...."
note :
record personnel du saut en arriere largement battu...
Publié par nico à 2:49 PM 0 commentaires
mercredi, juin 21, 2006
"Départ dans l'affection et les bruits neufs! "
Il y a dans ces vielles de departs ce je ne sais quoi d'impatience, d'inquietude et cet arriere gout de putain-j-ai-fait-que-l-effleurer-ce-pays.
depart pour osh, la kyrgyzie et M. demain.
Publié par nico à 7:18 PM 0 commentaires
echec...
Les echecs ici, c'est un jeu collectif. 5,6 personnes de chaque cote' s'affrontent dans un duel serre', serieux. Bien sur les equipes changent et des traitres passent dans le camp adverse toujours dominant.
C'est une lutte. A chaque coup, les pieces claquent rageuses sur l'echiquier. Les mains s'y deplacent rapidement. saisissent balancent les pieces de bois, depitee ou rageuse mais toujours avec une force rare.
les pieces ne sont pas prises. elles sont ejectees. Plus la fierte' est grande, plus la violence se fait presente.
c'est un duel de corps avant tout.
on y joue tres rapidement au debut, dedaigneusement, un peu aleatoirement. Puis les coups se rallongent, et chaque passes demande alors mille tapotage sur l'echiquier, mille strategies dessinees et bien des conciliabules interminables.
la fin des parties se fait dans la froideur. Chacun se leve et cache sa fierte ou son ressentiment...
[ photo ]
[ au moment ou' je finis ce petit texte, un homme derape a velo se plante devant moi "america ?" et repart. je ne sais qui c'etait mais ca a provoque' un savre' attroupement.]
Publié par nico à 7:04 PM 0 commentaires
rencontre et proposition
Il est grand, etonnament grand, sec, un regard aigue, vif. quand il parle, ses yeux virent et voltent joyeux. Il porte des vetements un peu trop large qu'il rabat par moment. 26,27 ans peut etre. il fait du "biiseness" comme tous les pakistanais ici. quel business ? ca reste un mystere...
(lui)- l'islam ca veux dire le respect de l'autre. le respect de chaque homme tu vois. quel qu'il soit. les bombes, les fatwas, tout ca c'est pas l'islam.
(moi)- j'ai l'impression que l'islam c'est bien ce qu'on en fait. tu sais j'etais en turquie, en iran, au pakistan et chaque fois on m'a parle' du vrai islam. et bien chaque fois il etait different.
(lui)-peut etre... les chiites et les sunites... mais l'important c'est de donner. Pendre, prendre aux autres est egoiste, rend mal. Comme dieu nous a donne' la vie, donner nous rend heureux [ il a les yeux eclatant rayonnant ]
(moi)- dieu doit etre heureux alors.
(lui)- ...
plus tard.
(lui)- le probleme c'est les enfants. On les endoctrinne des les premiers jours. alors qu'il faut avoir l'esprit ouvert ouvert sur le monde...
si on ne leur apprend pas, alors il ne pourront jamais entendre.
...
(lui)-il me faudrait 2 ans, 2 ans au pouvoir au pakistan et tout changerait.
(moi)- qu'est ce que tu fairais ?
(lui)- je construirai un grand village. et dans ce village, j'emmenerai tous les enfants de toutes les familles....
... et je leur apprendrai la realite'.
(moi)-la realite' ?
(lui)- tu vois cette tasse ? certains disent que c'est un verre. ils deforment tout. il faut apprendre aux enfants a voir les choses. il faut briser la tradition.
(moi)- tu vas etre tout seul pour tous les enfants ?
(lui)- non, j'ai besoin de 200 personnes.
(moi)- et tu seras le chef ?
(lui)- non, non on sera tous amis.
(moi)- mais que fais tu encore ici ? un projet comme ca faut le commencer tout de suite !
(lui)- pour l'instant, j'essaye de convaincre les gens avant de commencer... et puis... et puis... " i have to enjoy life before !" s'exclame t il avec un rire un peu gene' mais large sincere.
(lui)- tu veux en faire partie ?
(moi)- il fait trop chaud au pakistan... mais si ton village tu le fais dans le nord, c'est d'accord !
[ pour ceux qui seraient interrese's , ecrivez moi je transmettrai ....]
Publié par nico à 6:35 PM 0 commentaires
l'enquete ordinaire.
moi " bonjour, est ce que vous sauriez quand partent les bus pour Osh ?"
[dans un cafe']
" oui, bien sur, le jeudi et le lundi matin "
[un touriste]
" des bus pour osh ? y'en a tous les jours, oui, c'est sur."
[ a l'office du tourisme]
" faut se presenter tres tot, je sais pas quelle jour et ils partent quand ils sont plein "
[ un cafe' pres de la gare routiere ]
'le mardi uniquement et il faut faire 2 changements'
recouper les faits, recouper...
ps:
[ apres investigation] en fait ils partent le jeudi pas specialement tot et il faut reserver a l'avance et surtout pas s'y presenter le jour meme...
Publié par nico à 6:25 PM 0 commentaires
mardi, juin 20, 2006
kashgar,
La premiere impression fut desagreable, repoussante.
On m'avait dit "va, va voir le marche' le dimanche, va voir le quartier des artisans, c'est beau"
Ben j'y suis alle'.
Des trains de touristes s'y succedent agitent des fagnons et flashent en saccade du pitoresque de facade.
les autochtones les regardent passer avec au mieux une indifference bovine. on tente d'y vendre un exotisme industriel et suranne'. Tates mon sabre et mon couteau orne', regardes mon chapeau a plume oh comme il te va bien.
Pour ceux qui n'ont pas le bonheur de savoir gouter aux hysteries de shopping, l'endroit est repoussant et laisse un malaise tenace.
Pretextant des contraintes administratives j'avais fui cette ville rapidement.
j'y fait une halte cs jours ci avant d'entamer la route vers le kyrgystan voisin.
et bien, et bien je m'etais trompe', il est des charmes cache's. Passe' les murailles des zones balise's, la vielle ville fut acceuillante. Des ruelles courbes s'offrent. D'etranges passages sous les maisons en pilotis se devoilent. Les enfants y jouent et sont heureux de partager leurs jeux et leur joie avec le passant qui s'y arrete alors longtemps. Les portes des masures restent ouvertes, confiantes. Dans leurs ombres, parfois, des femmes aux voiles colore's y discutent sans heurts. Un sourire surpris eclaire leurs visages au passage du passant.
Parfois entre 2 cartables dans une etroite ruelle, on finit d'user un ballon degongle'. Tout nouveau joueur est alors le bienvenu.Et meme s'il n'est pas tres doue', cela fait au moins rire les parents...
Plus loin le soir, c'est le festival de la friture et des fruits.
Tout y bout, cuit, s'etale dans le fureur et dans les cris et dans le silence des papilles heureuses.
Publié par nico à 9:43 AM 0 commentaires
Kashgar,
y'a qd meme une bonne partie de la population qui mi musulmane mi alcoolique.
Publié par nico à 9:40 AM 0 commentaires
au detour d'une rue perdue, un escalier un peu sombre et une devanture chic "sunny coffee".
J'entre. Bar de bois clair et fer forge', lumiere tamise'e et alcove orange'e.
Personne. seul un piano enroule' en jazz s'ecoule dans la piece.
on m'invite a m'assoir.
je demande timidement.. "un cafe'" , subjugue' par l'endroit.
"lequel monsieur ?" me repond on avec froideur.
on me tend la carte. la carte des cafe's. gigantesque.
Ca fait 2 mois que je tourne a cet guimauve de the'. [ pas toujours mauvais mais bon ca reste du the' ].
le cafe' est un delice. je manque de defaillir.
Publié par nico à 9:40 AM 0 commentaires
lundi, juin 19, 2006
trajet A. Kashgar.
un bus couchette
ambiance familiale, debonnaire et festive.
un bus couchette c'est un peu une soiree couette qui roule.
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apres la pause, le chauffer a le malheur de ne pas retrouver la suite du navet anglais que nous regardions.
Un groupe de femme Ouygours a l'arriere du bus particulierement enjouees l'invective en riant. Concert d'insultes sur-aigues, de protestations franches, reches, resonnant dans le vehicule et chapelet de rire parceque j'ai bien l'impression que le film tout le monde s'en fout un peu.
Le chauffeur pour les calmer lance "Desperado".
Comme outrage ultime, les furies se mettent a chanter et couvrent de leurs voix la pauvre bande sonore.
Nous sommes alors la, au milieu du desert, couches sous une nuit perlee d'etoiles brillantes, et maintenant perdu dans le sanglot de leurs voix.
Publié par nico à 8:42 AM 0 commentaires
note sur le monde nouveau
lorqu'on aura emascule' tous les joueurs de foot, il est imperatif d'oscir tous ces foutus ecrivains ( les russes sont une priorite' ) qui ont une sacre' tendance a faire manquer l'arret du train a la station desiree....
lui - j'habite kuche', je vais a A. pour affaire,
moi - vous habitez kuche' ?
lui - oui
moi - donc on a depasse' Kuche'.
lui - et vous vous allez ou' ?
moi - ben j'allais a Kuche'.
lui - et maintenant.
moi - ...
Publié par nico à 8:34 AM 0 commentaires
retrajet Urumqi --> kuche
long desert de rocailles ou' s'epoumonnent des herbes fiers.
au loin, une foret. un mirage peut etre ?
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a chaque gare traverse'e, sur le quai, des epilepsies de retrouvailles
Publié par nico à 8:15 AM 0 commentaires
rencontres..
lui ( la jeunesse etincellante, exaltee, debordante )
" je voudrai une femme ... enfin une petite amie deja, ce serait bien.
...
"et je voudrai des enfants"
...
"Oui, j'aimerai tant laisser une trace apres."
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un Hann, joufflu ingenieur, la cinquantaine solitaire et touristique.
moi " il y a qq annees, il y a eu des affrontements sanglants ici, entre les ouygours et le gouvernement"
lui " oui, mais nous avons installe la puissante armee chinoise ici en grand nombre, tres grand nombre. Et maintenant tout va bien"
note
[l'arrestation et l'execution des opposants a du aide' aussi.]
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lui ( etonnament grand, un visage carre' lisse, une absence d'expression singuliere )
lui - " vous voyagez seul ? vous n'avez pas peur d'etre vole', aggresse', tue' ?"
moi - ben non
lui - vous etes courageux.
moi - vous pensez vraiment que la chine est un pays dangereux ?
lui - euh... non.
Publié par nico à 8:06 AM 0 commentaires
Tian chi lake... en vrac
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"taxi, la gare routiere pour le lac tian chi"
"ok, ok" et moteur vrombissant.
5 minutes plus tard, on s'arrete.
lui le regard interrogateur.
"no english..."
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au lac tianchi [ tout de meme, il faut parfois une sacre perseverance pour gouter a un peu de verdure... ]
decors ? on l'appelle ici l'etang celeste et pour une fois,ils n'en font pas un peu trop.
mais je ne parlerai pas de la cascade dite du " dragon blanc vrombissant..."
moi - no horseridding today, i want to walk and rest.
lui - but tomorrow, snow.
moi - ah.
lui -...
moi - what, snow !
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je loge dans un village kazaks plein de yourtes fumantes.
avec leurs formes arrondies et basses, elles ressemblent a des champignons poteles et le village a schtroumphe-land.
et d'etrange cracoucas tournent autour de nos masures.
note :
la fille de la yourte s'appelle "krr", si si !
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demain, nous verrons si les kazaks sont si bons cavaliers que ca !
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y sont marrant les kazaks a faire confiance au premier touriste venu avec sa connaissance hyppique de manege. on lui donne un cheval et on lui dit : " va la bas, c'est sympa"
du coup randonnee seul en montagne, dans la foret et les rocs autour du beau lac tian chi.
le cheval noir puissant connait son affaire.
avec ce brave Irka que j'ai traduit assez librement par "pegaze fougueux" et
aux sons de tchtt ( go en kazak ) et urta ( stop ), nous chevauchons tous deux parmis les troupeaux paisibles et l'herbe fraiche. et la neige parfois.
une petite video
http://nicolas.dapzol.free.fr/photos/chine/MVI_4357.avi
et une autre
http://nicolas.dapzol.free.fr/photos/chine/MVI_4358.avi
Publié par nico à 7:52 AM 0 commentaires
samedi, juin 17, 2006
remerciement
un grand merci a A. qui connait les recoins les plus obscurs du grand internet et qui me permet de dejouer la censure et de me prendre pour un grand revolutionnaire en continuant ce petit bloc note.
Publié par nico à 4:08 PM 0 commentaires
a trop feter l'amitie entre les peuples, on reveille la tete lourde de trop de "campai !!"...
note : la vie nocturne ici, c'est la vrai demesure... mais malheureusement toujours aussi hospitaliere....
l'hommo administativus a vaincu. la republique kyrgyze git a terre. mon visa est dans la poche.
note :
l'ambassade a bien demenage' 3 fois dans le mois. la nouvelle n'avait pas de numero de telephone, n'est inscrite dans aucun registre et ne fut joignable qu'a l'aide d'un numero de portable recupere dans une obscure et lointaine agence de voyage...
un parcours incroyable.
pour les photos ce sera bientot
en attendant c\'est ici :
http://nicolas.dapzol.free.fr/photos/chine/
Publié par nico à 3:59 PM 0 commentaires
jeudi, juin 15, 2006
urumqi
[ le xinjang est une province annexe par la chine, peuple' a l\'origine de ouygour, musulman, le gouvernement pousse les hans, les chinois de l'est, a s'y installer en masse. aujourd\'hui les ouygours sont encore majoritaire mais plus pour tres tres longtemps. ]
donc abdil, un jeune ouygour empli d'un dynamisme incroyable, aimerait voyager mais " you know different life level.."
- les chinois ont tous les bons emplois. nous on a beau parler anglais et chinois aussi bien qu'eux, on ne trouve que des mauvais jobs....ce n'est pas juste... racisme...
[...]
moi - vous voulez l'independance ?
lui, regardant autour de lui - chuttt ! no, no.
- ouygours et hans fear eatch other.
[...]
- i'm muslim but in pakistan, muslim are so crazy.
moi - a l'ecole garcon et fille sont melanges ?
lui - pour moi c'est immoral
moi - pourquoi ?
lui - sex before marriage is immoral.
moi - euh ... oui ... mais juste parler...
lui - ... ah melanger, ca ne veux pas dire fuck ?
moi - ...
lui - ah ben oui, ben bien sur qu\'a l\'ecole les filles et les garcons sont ensembles. pourquoi ?
-------
Urumqi, sous la pluie.
'la tout n'est qu'ordre et beaute
luxe, calme et comme qui dirait volupte..
[...]
"songe a la douceur d'aller ici vivre ensemble
les soleils brouille's
de ces ciels mouille's
pour mes yeux ont le charme
si mysterieux
de tes traitres yeux
brillant a travers leurs larmes."
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il suffit de quelques instants attable's a une terrasse pour se retrouver a faire des "campai !!" avec un inconnu, ses 2 litres de bieres, et son ami au telephone qui veux tant parler anglais...
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pays de signe et d'ecriture. les images en sont singulierement absentes, remplacees bien souvent par des hieroglyphes rouges geants luminescant.
Foire de symboles obscurs tapissant les murs, les rues, les vitrinnes, et donnant au passant ignorant de troublant vertiges.
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Publié par nico à 6:08 PM 0 commentaires
dans le train suite
sur son grand carnet d\\\\\\\'ecoliere, une chanteuse kyrgyze note les 5 mots d\\\'anglais que je viens de lui apprendre... pour le ranger dans sa grande malle, elle se met sur la pointe des pieds et tire un peu la langue... dans ces moments la, on dirait une tout petite fille...
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on m\\\'apprend a jouer au carte.
Tous le wagon vient me donner des conseils. chaque carte joue\\\' provoque un brouhaha de reprobation et de commentaire.
Par la suite, je gagne avec brio plusieurs parti de suite.
Mes partenaires sont vexes. moi, je suis pas peu fiers ...
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ce fut une joli rencontre
http://nicolas.dapzol.free.fr/sons/VOC050.MP3
Publié par nico à 7:08 AM 0 commentaires
mercredi, juin 14, 2006
"Ne voir que ce qui est deja connu avant de partir, voyager pour confirmer" voila bien la grande peur. Sombrer dans les poncifs
[ ils sont gentils ] [ comme c'est pas cher !] [ y'en a bien de la misere ]
- c'est deja fait ? bon tant pis -
mais quand une ambassade demenage 2 fois dans le mois pour d'ailleurs disparaitre totalement , quand 2 agences de voyages demenagent dans l'annee, quand le marche aux bestiaux se transforme en autoroute, quand un rond point devient en grand parc et que les hotels "pas cher" acceuillent maintenant des conferences de haut standing, on peut quand meme dire que la chine se transforme rapidement, non ?
Publié par nico à 6:39 PM 0 commentaires
train kasgar --> urumqi
dans le wagon...
A s\'y prendre a la derniere minute, on se retrouve forcement dans le dernier wagon. celui des pauvres, qui est aussi celui des cartes, des rires, du the, et des grands yeux etonnes et un peu dubitatif devant le touriste assis a leur cote.
Chacune, oui chacune, de mes affaires fait l\'objet d\'un commentaire de la communaute\'.A chaque discussion, on me questionne par un signe de tete,et j\'approuve du regard avec le plus grand serieux.
beaute\' du desert blanc de gobi dans le ciel blanc.
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joie simple du jeu de carte dans ce train [ enfin, un terrain o\' les regles sont explicites !]
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c\'est qd meme un peu troublant de se faire carresser le bras par un inconnu goguenard, sous le pretexte qu\'on a des poils, nous.
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En deux heures de voyage, mon carnet s\'est remplit de mille signes, dessins de nos vies, et un long dictionnaire de nos langues communes.
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et ce vieux ferre\' en plein desert qui me reste...
\"j\'etais pret a te grossir de quelques larmes\"
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le desert franchi naissent des embreyons de rondes colinnes. dans la verdure nouvelle s\'endorment les chameaux et les nomades meles.
Tout y respire l\'appaisement et le sourire d\'un coin d\'ombre l\'ete.
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Nous poussons vers des horizons magnifiques.
Le rythme du train repousse les fatigues estivales.
Et dans le chant nouveau du vent et du sable, la marche a venir se fait belle, dissipe les rides naissantes.
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mon voisin criant et me montrant l\'horizon
\"sano Gobi !!\"
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les visages ont tant change\' depuis le pakistan, depuis que l\'himalaya fut franchi. L\'ovale noirci cede la place a des rondeurs multiformes.
les yeux se sont aiguises, les pomettes se sont faites saillantes.
le soleil a etire\' les peaux. le sable a pris leur couleur.
les corps ont a present la secheresse et la force de ceux contre qui le vent ne peux rien.
Les ouygours et les hans s\'entremelent encore a mon regard.
les ouzbecks, les kirgizs, les mongols sont la aussi pour encore jeter un peu plus de confusion et d\'inoui a l\'endroit.
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parlerais je des habits ?
jupe longue flottante, jupe courte lisse, jean serre\' ou jean large, burka encore, dentelles traditionnelles noires ou blances dentelles pour les soirs aimant.
les hommes eux se scultent a present de nos occidentales us. seuls quelques d\'jeuns hesitent avec des japonnaises extravagances.
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Il a le front brulant. elle peut etre les mains froides. Il a une chemise ouverte sur un torse imberbe. elle a les yeux de celle pour qui rien n\'existe que. Il a les yeux brillant de l\'ivresse. Elle a la tete pose sur ces genoux. il la protege du soleil brillant d\'une main aimante. Elle le regarde. D\'un geste ou d\'un regard, il redessine son visage. Dans un souffle parfois, elle lui murmure quelques folies.
et des rires alors fleurissent leur visages.
Publié par nico à 6:35 PM 0 commentaires
kashgar fut vite depasse'.
une soif de vent et de rail me pousse un peu plus loin.
direction urumqi et le desert, celui de Gobi, ou', parait il, on plonge a 150m sous le niveau de la mer.
Apres les pics des jours derniers, cela me laisse songeur...
Publié par nico à 5:38 PM 0 commentaires
lundi, juin 12, 2006
pakistan en vrac
avant de poursuivre ce voyage vers le nord de la chine...
le grand internet etant sacre par ici, j'ai remis qq photos d'ancien post.
et voici qq souvenirs du pakistan en attendant un peu de rangement.
2 p'tites videos
et quelques photos en vrac ici :
http://nicolas.dapzol.free.fr/photos/pakistan/
Publié par nico à 7:34 AM 0 commentaires